Citation :
Le 26 février, je suggérais que le couteau aurait pu être trouvé,dans la 304, le 6juin avant midi, au cours de la fouille qui à eu lieu dans la cour de l'Evéché.
Marc D. a rajouté:
Citation :
Non, c'est du cran d'arrêt qu'Arlaten parlait, quand il affirmait de façon péremptoire et sans la moindre preuve qu'il se trouvait à midi à l'Évêché.
Juste aprés, Marc D. a écrit aussi:
Citation :
En fait, pour rendre cette histoire plus crédible, je crois qu'il faut que ce soit un policier qui cache le couteau peu après midi
Là, Marc D., vous reprenez, à votre compte, l'idée que j'ai émise et que vous avez critiquée.
Arlaten, dans un premier temps, j'étais intervenu pour préciser que ce que vous affirmiez n'était en réalité qu'une hypothèse. Vous ne faisiez pas que le suggérer, vous l'affirmiez, un peu comme Gihel quand il mélange dans ses interventions les certitudes issues du dossier et les certitudes issues de son imagination.
Par la suite, je reprenais cette idée à mon compte, en effet, dans une hypothèse présentée comme telle et non comme une vérité. D'ailleurs, cette hypothèse, je ne la faisais pas très sérieusement, car je préfère le plus souvent imaginer que policiers et gendarmes ont commis des négligences, plutôt que de les accuser de telles mises en scène, auxquelles je ne crois pas une seconde, même si elles restent de l'ordre du possible.
Citation :
Juste aprés, vous avez encore écrit:
Citation :
2) pourquoi la description de l'emplacement du couteau n'est-elle pas plus précise dans les aveux, et pourquoi ne retrouve-t-on pas le couteau immédiatement en fonction de ces indications précises ?
Dans cette phrase, vous dites, à mon avis, des choses qui se contredisent, mais vous reconnaissez que la description de l'emplacement du couteau n'est pas faite de façon précise dans les aveux.
Alors je ne comprends pas votre question à l'encontre de Dalakhani.
Il n'y avait aucune contradiction dans ma question. Elle était simplement mal formulée ; elle semblait double alors qu'elle était simple. Je demandais pourquoi, si tout était mis en scène, on n'avait pas fait dire à Ranucci que le couteau était enfoncé de telle façon (la vraie) dans un tas de fumier situé environ à telle distance de la galerie, et découvert ensuite le couteau en quelques minutes en suivant ces indications précises. Cela aurait eu plus de poids. Au lieu de cela, nous avons une description assez imprécise dans les aveux, ainsi qu'une méthode d'enfouissement assez improbable. C'est donc une jolie mise-en-scène gâchée par une mauvaise rédaction des aveux, et un doute qui subsiste, là où on était censé avoir une preuve irréfutable. Une fois de plus, on veut nous faire croire qu'on fabrique des preuves, et pourtant, ces preuves n'y sont pas, puisqu'elles ne sont pas irréfutables. Donc on les fabrique très mal. Ou est l'intérêt de fabriquer une preuve si elle n'est pas indiscutable ? Pour le moins, il devrait être difficile de s'y attaquer, alors qu'un enfant peut contester celle-ci. J'en déduis qu'on prend les policiers à la fois pour des magouilleurs et des imbéciles.
Citation :
Si les aveux ne sont pas précis, quant à l'emplacement du couteau, c'est, à mon avis, parce qu'au moment où l'inspecteur Porte interroge Ranucci, le couteau n'est encore pas caché. Il ne le sera que plus tard quand les gendarmes commenceront les recherches du côté du Lieu du crime, soit entre 17h30 et 18h30.
C'est votre droit d'émettre cette hypothèse, seulement, elle ne tient pas, selon moi. Même si on n'est pas obligé de situer précisément le tas de fumier, rien n'empêche de donner au moins une technique d'enfouissement crédible et de la reproduire ensuite, puisque le couteau n'est pas encore caché. Pourquoi ne pas demander au policier qui va l'enfouir le couteau de le jeter dans la tourbe et de donner un coup de pied dedans, au lieu de le laisser l'enfoncer de 20 cm dans du fumier, probablement avec une branche, et de bien reboucher derrière ?
De toute façon, le fumier a cet endroit est dur, donc sec, et le couteau est donc très probablement enfoui depuis assez longtemps.
Citation :
Vous parlez des plans de l'enlévement. Est-ce "une faute de plume", ou alors connaissez-vous vraiment plusieurs plans. Je n'en connais qu'un.
Oui, c'était une "faute de plume" : je voulais dire "le plan des lieux de l'enlèvement".
Citation :
Dans ce plan, que Ranucci a dessiné et qu'il a signé, cela ne fait aucun doute pour moi, il y a une erreur, une rature, une correction. Quelque chose qui n'a pas été dessiné d'un seul "jet".
C'est la murette. Ranucci l'a dessinée coin contre coin avec l'immeuble. Elle était donc sur l'emplacement du trottoir, que d'ailleurs il n'a pas dessiné et qu'il evoque dans ses aveux. Les policiers ont du lui faire la remarque, et il a rajouté un trait à l'immeuble, pour le mettre dans l'alignement de la murette. Pour moi le plan a été totalement suggéré. P. Dils lui aussi avait fait un plan parfait de la scene de crime.
Ce ne fait aucun doute pour vous, c'est bien. Moi, j'ai des doutes sur ce plan : il peut avoir été fait par Ranucci seul, ou aidé. Je n'ai aucun indice pour aller dans un sens ou dans un autre, et surtout pas l'absence de l'arbre. Si cet arbre est si important pour un observateur qui arrive sur les lieux, il devrait se trouver sur le plan s'il était suggéré ; tandis que pour le ravisseur, le platane n'a aucune importance (il ne lui est d'aucune utilité), et le muret est stratégique.
J'ajouterai que Ranucci dessine comme un pied, donc je ne tirerai aucune conclusion du fait que le muret est à la place du trottoir, et que le trottoir se retrouve dessiné n'importe comment un peu plus haut. Ce qui est important pour le ravisseur, c'est la zone d'herbe où jouent les enfants. Puis il faut traverser rapidement la rue d'Albe, où on peut être vu, afin d'aller se cacher rapidement derrière le muret et surtout derrière l'immeuble, à un endroit où très peu de monde a un angle de vue intéressant sur la scène.
C'est d'ailleurs pourquoi je retiens l'emplacement de la voiture donné par Jean, tandis que celui indiqué par Spinelli me semble particulièrement dangereux pour un enlèvement (la preuve : un adulte peut tout voir de loin).