Il y a un peu prés 15 jours , je me suis procuré le livre Anatole Deibler l'homme qui coupa 400 têtes , Ce bourreau , m'a donné l'impression de n'être pas un monstre , il avait énormément de scrupules , évidemment l'on en aurait pour moins! A la veille de chaques décapitation ce personnage père de famille , se transformait en un autre qui lui sans attaches tuait froidement . Malgrés tout , il a acceléré le rhytme de l'éxécution , pour moins faire souffrir le condamné , pour cela il a doté la guillotine de boutons , il n'y avait plus besoin d'attendre 15 secondes entre la bascule de la victime et la décapitation mais plus que 5!
Le plus dure à mon avis n'était pas la mort elle-même mais l'attente effroyable , durant parfois deux ans , ou le prisonnier agonisait , revoyant défiler sa vie , agacé par la lenteur des journées , regrettant le soir venu leurs fins , ils ne dormirent que d'un oeil , écoutant le moindre signe , les moindres pas , pour lui faire prendre conscience que c'est pour ce matin!
Et puis le cérémonial de l'execution , les aides du bourreau accompagnés du bourreau , de l'avocat , des gardiens de prison , du directeur , du prêtre , sur jettent sur le condamné le ligotte , lui découpent la chemise , et le cheveux . Ensuite le macabre défilé jusqu'à la guillotine , Prés de la lugubre machine était posé un tabouret en l'en "posaient" Le futur "égorgé" , et ils lui proposait un verre de rhum , et une bouffé de cigarette , ensuite l'avocat général , lisait "l'arrêt de mort" (une forme d'excuse pour la société!) ! Le moment fatidique : Les aides prennaient le condamné chacun par un bras , l'autre les pieds le propulsait sur la bascule , un autre aide tenait la tête , et le bourreau appuyaient sur les boutons , l'un pour libérer la lunette supérieure , l'autre pour le couperet!
ensuite l'on faisaient rouler le corps dans le panier d'osier...etc
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