Citation :
ps4 : tu m as bien fait rire quand même "Mme Mathon, on la croit sur parole parce qu'elle ne sait pas mentir et qu'elle s'attache, elle, à la vérité."
Une sainte femme, quoi, inattaquable (pas comme cette s... de juge einh ?)
ça me rappelle "toutes des p.... sauf ma maman"
Mais alors...serais-tu...CR???
Brrr...
(qu est ce qu il dirait le psy ?
)
Tant mieux si je parviens à faire rire. Il doit d'ailleurs s'agir d'humour noir compte tenu des termes du débat.
Quand on examine la vie de Mme Mathon, effectivement elle a tout d'une sainte femme : adopter un enfant, puis accepter de le rendre et devenir une amie de la famille, accueillir les gens etc. avec uns simplicité confondante, une grande tolérance.
La juge Di Marino n'est pas dans ce registre, elle est chargée par l'autorité de chatier ce qu'elle suppose être un assassin d'enfant, et ce faisant, elle oublie ce qu'il y a d'écrit dans le code de procédure pénale. On ne va pas ici faire la liste de tous les manques de l'instruction, ce serait trop long.
La différence entre Mme Mathon et Mme Di Marino, c'est que l'une aurait reconnu qu'elle se trompait et ne se serait pas sentie diminuée pour autant dans son être. Force est de constater que Mme Di Marino en a été bien incapable et qu'elle ne s'est jamais exprimée sur l'affaire.
C'est là qu'est la différence et je dois avouer que le système y est pour beaucoup.
Le psy dirait qu'il ne faut pas confondre le machisme qui vise à mélanger toutes les femmes en une seule entité LA FEMME comme dirait Lacan, qui, en tant que telle n'existe pas, et le point de vue moral qui s'attache à la vérité ou pas.
Dans le cas qui nous occupe, un psy dirait que l'hystérie de Mme Mathon n'est pas du même niveau que celle de la juge. La juge a besoin de faire mourir un homme pour se rassurer quant à sa sexualité et le souvenir des agressions infantiles qu'elle en a. Mme Mathon veut tenir les hommes en respect (son mari l'a agressé violemment et elle éloigne Christian de son père), elle n'a pas besoin de les tuer.
On peut toujours effectivement, et c'est intéressant examiner le pourquoi et le comment, elle a fui le père de Christian au lieu de l'affronter, et on peut se dire que cette vie à la fois libre et soumise à ce jeu pouvait destabiliser son enfant, au point qu'il ne puisse pas dire à ses avocats qu'il avait été voir son père.
Ce qui aurait pu le sauver peut-être.