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Quel policier prendrait le risque de questionner par écrit la personne soupçonnée alors qu'il n'a pas le pantalon entre les mains ? (CR est interrogé sur ce pantalon le 6/06/1974 à
Les enquêteurs de la sûreté.
Il est interrogé sur ce pantalon dès le 5 au soir mais jamais on ne lui montre, alors qu'on lui montre le pull, alors qu'on lui montrera le couteau dans le bureau du juge le 7 etc...
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Les policiers auraient pris alors le risque d'avoir introduit dans la procédure un pantalon taché de sang et de boue qu'ils n'ont pas. Ils le mettent sous scellé par procès-verbal le 6 juin 1974 sans l’avoir entre les mains. Et ils vont le chercher, toujours selon cette thèse débile qui n’est basée sur rien du tout, dans la nuit du 9 au 10 juin, (je passe sur les erreurs de date de Gilles Perrault). Et en plus ils volent la voiture ! (dont il n’ont pas les clés)
Des clés, cela se refait sans problème. Ils ont eu les clés entre les mains et tout le temps pour les copier. Basée sur des PV contradictoires.
Dans la nuit du 9 au 10 ? Ah vous nous donnez un élément intéressant, donc cela s'est passé dans la nuit du dimanche au lundi, encore mieux.
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Et là, supposons qu’ils ne trouvent pas ce pantalon parce que sa mère l’a jeté ou parce qu’un usager du garage a eu soudain besoin d’un chiffon et qu’il l’a vu trainer sur la mobylette (mobylette que l’on ne voit sur aucune des photos prises par Gilbert CASTIES de Nice Matin) Aucun policier n’aurait pris ce risque.
C'est vous qui le dites, dans une autre affaire, un gendarme a pris le risque de faire ouvrir des portes en douce pour que la juge d'instruction constate qu'elles étaient ouvertes et donner ainsi un élément à l'accusation. Tout est possible quand on est coincé.
Ce n'est pas parce que des photos ne montrent pas un objet qu'il n'y est pas. On ne peut pas conclure au-delà qu'elle n'est pas sur les photos.
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S’ils avaient oublié le pantalon, ils auraient téléphoné immédiatement à leurs collègues de Nice en leur disant : « Ecoutez, dans la fouille de la voiture, on a trouvé un pantalon qui pourrait intéresser l’enquête mais on l’a oublié sur la mobylette. Avant qu’il disparaisse, allez le chercher et on le récupèrera à votre commissariat »
Pour rentrer dans le garage il faut les clés, donc il faut aller soi-même à Nice, ou alors le dire à Mme Mathon, et là, les avocats vont s'en donner à coeur joie : qu'est-ce que c'est que ces enquêteurs qui oublient les pièces à conviction. Evidemment messieurs les jurés, ce pantalon vient du garage, il ne vient pas du coffre...
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On n’attend pas jusqu’au 9 juin, alors que CR a été questionné sur ce pantalon et qu’il a été mis sous scellé et que la juge va le réclamer .
Le juge ne va pas le réclamer, attendu qu'il n'en parle à Ranucci qu'au moment de l'interrogatoire de première comparution et qu'ensuite il faut le donner à l'expertise, ce qui sera fait le 11.
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Alors ce pantalon a tout d’abord été présenté à CR au moment de la fouille de la voiture.
Alors pourquoi rajouter la mention : "un pantalon de couleur sombre après que Ranucci a signé le PV ?" Le faux que constitue ce PV ne permet plus d'affirmer cela. On n'en sait rien.
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Il reconnaitra jusqu’au procès qu’il le portait au moment de l’accident, que la boue qui était dessus provenait de la champignonnière et qu’il a été trouvé dans le coffre de sa voiture.
Par conséquent les larges et épaisses taches de sang qui se trouvent dessus (rapport d’examen du docteur VUILLET), ne peuvent venir que de MD RAMBLA. Un saignement de nez qui n’a d’ailleurs jamais été évoqué par CR, ne pouvait pas provoquer de telles taches. Quand on saigne du nez, on n’attend pas d’avoir perdu un litre de sang pour relever la tête, surtout quand on saigne du nez sur une mobylette (vous voyez ce que je veux dire ?)
Comme on ne lui a pas montré et qu'il ne s'en souvenait pas, tout est simple. Vous vous souvenez vous de tout ce qui vous est arrivé un mois et demi avant ? Ranucci ne s'en souvenait plus de son accident de mobylette, comme il ne se souvenait plus avoir renversé un chien à Marseille le soir du 2.
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Il avait deux ans avec sa mère pour inventer cette histoire de pantalon qui se trouvait dans le garage et non pas dans la voiture. Ils ne le feront pas.
Ils n'ont pas vu la place que prenait cet élément accusateur, l'arbre a caché la forêt, il ne comprenait pas pourquoi on avait saisi la voiture au garage une seconde fois en douce.
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Alors pourquoi l’enquêteur a rajouté la mention « un pantalon de couleur sombre » ? Il aurait très bien pu mettre « pantalon bleu » puisque c’est la couleur que l’on donne dans le premier interrogatoire de CR et que la mention « de couleur sombre » a été rajoutée après.
L’explication se trouve peut-être dans le fait que la couleur de ce pantalon était bleu marine très foncé, très proche du noir et que l’enquêteur n’a pas voulu se prononcer sur la couleur : bleu marine ou noir. Il a mis sombre. Je vois déjà les ricanements de DALAKHANI…
Donc nous progressons, la mention qui figure sur le PV de fouille de la voiture a été rajoutée après l'interrogatoire de Ranucci. C'est une information importante qu'il convient de transmettre à la commission de révision qui se demande quand on a rajouté ce bout de phrase et refuse de réviser pour ne pas le savoir.