Citation :
"Un mois aprês son arrestation, j'ai été convoqué à l'à‰vêché. J'ai été entendu par l'inspecteur divisionnaire Porte. Je lui ai dit ce que je savais sur Christian Ranucci.
à€ la fin de l'audition, le policier a sorti de son tiroir un couteau à cran d'arrêt. Il m'a dit que c'était l'arme du crime et j'ai reconnu ce couteau tout de suite. En effet, un jour que j'étais en train d'aiguiser mon couteau avec une petite meule, Christian Ranucci m'a demandé de lui aiguiser le sien. Et il m'a tendu ce couteau.
J'ai même fait remarquer à l'inspecteur divisionnaire Porte qu'il y avait encore des traces de meulage que j'avais fait sur la lame. Je n'ai eu aucun doute à ce moment-là car Christian Ranucci avait ce couteau au service militaire."
Oh lala, les méthodes de la police n'ont pas changé. C'est invraisemblable.
Si jamais on avait présenté le couteau à cet homme et qu'il l'avait reconnu, on se serait bien entendu précipité pour faire un PV spécial, séparé de l'enquête. C'était un élément de preuve tellement énorme.
Vraiment, on ne recule devant rien. Ouh là là . L'enquête est en perdition là ...