Citation :
Il se contente de dire qu'il a cru que çà pouvait être son couteau, mais qu'à l'évidence c'est impossible puisqu'on était un jour férié et qu'il n'a pu l'acheter.
En gros, il le croirait toujours si le lundi n'avait pas été férié?
Je crois surtout que lorsqu'il voit cette arme à la cour d'assises, là il se rend compte qu'il ne peut pas avoir possédé un couteau de cette nature, qui est un couteau de petit loubard. Ranucci est très éloigné de cela. Donc ce serait cet argument qui prévaudrait et qui aurait dû interroger Mme Di Marino. Que fait ce jeune homme avec un couteau de petit loub ?
L'argument du jour férié vient marquer le fait qu'il a cherché à imaginer comment ce couteau avait pu lui appartenir. Sans le découvrir.
Citation :
Il essaie de faire croire qu'il n'a aucun souvenir de ce jour là?
Juste le petit déjeuner au whisky, l'accident, le réveil sur la banquette arrière dans la champignonnière?
C'est absurde, totalement incrédible.
Cà ne tient pas la route, cette histoire.
Il ment. S'il est innocent du meurtre, alors il a de bien puissantes raisons pour mentir, et que cherche t'il à cacher? Au risque de sa tête?
Il ne ment que sur une chose, il ment par omission parce qu'il ne veut pas dire qu'il a été voir son père. Ca c'est clair. Parfaitement clair.
Pour le reste, vous savez bien qu'il oublie la moitié des choses et que du fond de sa prison, à l'isolement, à part ruminer toutjours les mêmes pensées, il n'a aucun moyen de reconstituer son emploi du temps. Et que personne surtout ne l'y a aidé.
Comme par hasard.