Citation :
Pour quelles raisons ? Enfin, on est en République, on respecte les gens un minimum et leur vie privée. Il ne manquerait plus que cela. Le harcèlement est un délit, je dis cela en passant.
Merci, Gihel, mais j'étais au courant.
Ne faites pas semblant de confondre constatation et approbation.
Quand je dis que Mlle Di Marino a probablement dû être harcelée, il est bien évident que je ne donne pas raison à ceux qui auraient pu la harceler !
Mais étant donné le retentissement de cette affaire et les passions qu'elle a déchaînées, il n'y aurait rien eu d'étonnant à ce que, parmi les gens indignés par la manière dont elle a mené l'instruction, il s'en soient malheureusement trouvés pour ne pas "respecter un minimum les gens et leur vie privée", même s'il est vrai que c'est un délit.
A défaut de harcellement et d'insultes, on pouvait supposer qu'elle avait certainement reçu un grand nombre d'appels de gens simplement intéressés à recueillir son témoignage, comme Jpasc, par exemple.
Si cela n'a pas été le cas, tant mieux, mais il n'y avait rien d'illégitime à le supposer.
Citation :
Et puis attendez, vous ne pouvez pas dire que la visite au père ne lui donne pas un alibi, vous ne savez pas combien de temps elle a duré. Et vous imaginez Christian Ranucci redescendant à Marseille après une nuit blanche et une matinée à se disputer avec son père pour inventer une histoire de chien noir ?
Mais enfin.
Je ne sais pas combien de temps cette visite - si elle a eu lieu - a duré, c'est vrai. Mais autant qu'elle ait pu durer, elle n'aurait en tous cas pas empêché CR de se retrouver au carrefour de la pomme à l'heure de l'accident puisqu'il y était.
Inventer un histoire de chien noir après toutes ces émotions ? Ce n'est peut-être pas la réaction la vraisemblable, je suis bien d'accord, et il est certain qu'il y aurait eu pour les avocats matière à argumenter.
Mais cela n'aurait pu constituer qu'un élément pouvant semer le doute et basé sur des considérations psychologiques, pas sur une impossibilité concrète, incontournable.
Si cet élément n'avait pas suffi à porter le doute sur la culpabilité, je pense qu'il aurait pu en revanche constituer une circonstance atténuante et sauver la tête de CR si celui-ci avait plaidé coupable et adopté une attitude de repentir.
Ce ne pouvait en aucun cas constituer un alibi.
Ou alors, il faut redéfinir le sens de ce mot.