Citation :
2) Vous croyez à la version selon laquelle RANUCCI s’est évanoui dans sa voiture et que les AUBERT ont vu un autre homme monter dans la colline.
Vous ignorez ce qui est écrit dans le procès-verbal de synthèse du 7 juin 1974 du capitaine GRAS citant le témoignage téléphonique de M. AUBERT du 5 juin à la gendarmerie de Gréasque après avoir vu l’individu s’enfuir dans la colline et alors qu’il est garé à côté du coupé Peugeot 304 de RANUCCI : « Ayant constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule « Peugeot » il repartait en direction du carrefour et indiquait au conducteur accidenté le numéro d’immatriculation du véhicule Peugeot ». Désolé, c’est bien écrit, il n’y avait personne dans la Peugeot. Et sur ce point, les gendarmes n’avaient aucun intérêt à modifier ce que disait M. AUBERT.
En fait, si vous voulez, je prends le problème à l'envers. Pour moi, il est impossible que ce soit Ranucci qui ait mis cette voiture dans ce tunnel en marche arrière.
On n'est pas borné contrairement à ce que vous pensez, alors on a fait plusieurs hypothèses. On s'est dit, la voiture est passée par une autre entrée qui rejoindrait cette galerie et il n'y a jamais eu de marche arrière.
Et là Vincent qui a visité les lieux nous dit : ce n'est pas possible, on ne peut pas venir par l'autre côté. Donc cette hypothèse ne marche pas. On ne va pas s'entêter.
Vous ne pouvez pas faire comme si on n'avait jamais discuté. C'est un forum qui a plus de 5000 messages, donc les hypothèses on les a retourné dans tous les sens, et sans a priori je crois, parce que beaucoup de gens très différents sont intervenus.
Je reprends. Donc, cela signifie que la voiture est bien rentrée en marche arrière. Mais Ranucci ne dit rien de cela dans les aveux : pourquoi décide-t-il de faire un demi-tour et comment sait-il qu'il faut rentrer en marche-arrière pour sortir puisqu'il n'est jamais venu là ?
N'importe quel clampin serait rentré en marche avant, bêtement. Lui non, il agit de façon étonnante pour quelqu'un qui ne connaît pas cet endroit.
Et c'est vrai que l'on se dit. Ben c'est que ce n'est pas lui qui a conduit le véhicule dans cet endroit, c'est quelqu'un qui connaissait qui a conduit ce véhicule. Et comme Ranucci dit qu'il avait trop bu, qu'il n'avait pas dormi. On se dit, cela pourrait être proche du coma éthylique et là, on fait ce qu'on veut, la personne ne se réveille pas. Au point que parfois, il faut appeler des secours.
Donc remontant plus haut, on se dit, mais effectivement il n'est pas sorti de la voiture dans ces cas, et cela signifierait que M. Aubert ne s'est approché de la voiture. Il a dit : à 20 m je ne vois personne, pour moi elle est vide. Bon ce n'est pas ce qu'il dit aux gendarmes, mais il ne dit pas non plus qu'il s'est penché sur la vitre.
Alors là après, c'est une question d'interprétation.
Il reste tout de même un autre problème, qu'on le veuille ou non, c'est que si M. Aubert a été tout près de Ranucci, c'est que Ranucci a vu les Aubert, donc comment se fait-il q'uil rentre tranquillement chez lui et qu'il attende sagement que vienne la gendarmerie ?
C'est l'ensemble du dossier qui ne tient pas, même si sur quelques points de détail vous venez nous dire : ce n'est pas ce que vous croyez. 205 erreurs malheureusement ne font pas disparaître les incohérences de ce dossier.