Citation :
Je vous trouve bien catégorique...
-1- M.Martel parle d'un polo rouge vif (audition du 4 Juin, donc 3 jours après). Quel dommage de ne pas dire un "pull-over" (car c'est un vrai pull-over, tricoté côtelé, et non pas un polo) ; quel dommage de ne pas mentionner ce jour-là ces gros boutons dorés qui sont pourtant bien visibles...
A la télévision. beaucoup plus tard, sa mémoire lui "reviendrait"...après avoir vu le pull-over rouge ? Prudence, prudence...
On guillotine un jeune homme de 22 ans sur un dossier foutraque et il faudrait que ce soit nous qui fassions preuve de prudence, c'est encore la meilleure celle là. Mais nous faisons preuve de prudence, nous ne sommes sûr de l'assurance de M. Martel qu'après avoir vu son témoignage à la télévision, qui est on ne peut plus clair.
Ce n'est donc pas moi qui suis catégorique, c'est M. Martel lorsqu'il s'exprime en 1978 devant les caméras de télévision. Déjà, un premier point.
Deuxième point : vous vous demandez pourquoi le policier qui a rédigé le PV a écrit polo, eh bien, il aurait fallu le lui demander, puisque les deux fillettes parlent bien, elles d'un pull et pourquoi il ne demande pas à M. Martel de sprécisions, précisions qu'il aurait la bonté de bien vouloir retranscrire à deux doigts sur sa remington réglementaire.
Ensuite vous dites que M. Martel retrouve la mémoire. J'ai envie de vous dire, ce sont plutôt les policiers qui retrouvent le Pv de M. Martel après les plaidoiries de la défense, soit deux ans après, tellement c'est le foutoir à la sûreté de Marseille.
Donc dire que le témoignage de M. Martel est tardif, sachant les tripatouillage de la sûreté dans ce dossier, cela me semble tout de même assez cocasse pour le coup.
M. Martel ne retrouve pas la mémoire, il ne l'a lui jamais perdu. Et ce qu'il vient dire en 1978, c'est ce qu'il disait en 1974 et en 1976 : un homme au pull rouge est venu dans se cité agresser des fillettes.
Citation :
-2- Il n'y a pas 50.000 pulls à boutons dorés. Bien.
1.500, ça vous va ? Et quand bien même ce serait le même MODELE de pull-over dans les deux affaires (ce que vous croyez) qu'on n'est toujours pas plus avancé.
Non, il ne peut y en avoir qu'un seul, parce que des pulls rouges associés à des agressions de fillettes avec des boutons dorés sur l'épaule, il n'y en a qu'un et c'est toujours le même bonhomme qui le porte. Et à mon avis il est un peu détraqué. Il n'a pas la lumière dans toutes les pièces ce bonhomme.
Citation :
-3- Je vous propose d'essayer pendant 5 minutes, pas plus, d'envisager L'HYPOTHESE que j'ai proposée : un pull-over a été oublié la veille dans la 304, Ranucci l'a passé dans la galerie pour se réchauffer, puis l'a jeté 1 heure après.
Tout devient simple, cohérent...Trop simple ?
Je ne vous demande pas d'y CROIRE, mais d'ESSAYER.
Toutes les hypothèses me plaisent et m'intéressent. le problème c'est de les passer au crible des éléments que nous possédons.
Le problème du pull oublié dans la 304, c'est que Ranucci aurait donc rencontré cet homme, il n'a pas laissé son pull comme cela, parce que cela l'amusait.
Voyez, déjà, il y a un problème : pourquoi Christian Ranucci n'en parle pas ? Ce type a agressé des fillettes et il le sait, et il ne le dénonce pas ? Il connaît cet homme et il demanderait dans le même temps qu'on le recherche ? Cela n'a pas de sens.
Alors plus loin dans le délire, un homme a jeté un pull dans la voiture, Ranucci trouve le pull, l'enfile, et le cache. Mais pourquoi il ne le dit pas à la police : oui ce pull, je l'ai trouvé dans ma voiture, il n'est pas à moi, la preuve, il est trop grand, mais voyez vous, cmme je ne savais pas d'où il venait, je l'ai jeté là.
Pourquoi il ne dit pas cela aux policiers : il se contente de dire : non il n'est pas à moi, et cela s'arrête là.
C'est donc que le pull lui est parfaitement inconnu.
Déjà, l'hypothèse a du plomb dans l'aîle. Mais on va imaginer que Ranucci est le dernier des gogols et qu'il oublie d'en parler (cela fait beaucoup, il ne parle pas non plus de son père mais bon...)