Citation :
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Quand je lis la déposition de M.Aubert le 6 juin, dans laquelle il insiste telleemnt sur le fait qu'il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que Ranucci qui lui est présenté est bien le chauffeur de la 304 au carrefour de la Pomme..., je me demande sincèrement s'il est tout aussi sûr que c'est bien "cet individu" qu'il a vu monter sur le talus ...
Webrider,
Nous avons des éléments pour douter que M Aubert était sûr d'avoir vu et reconnu le type qui s'était enfui dans la colline.
Les deux confrontations en sont un. Il me parait impossible que des journaux comme Le Soir et France Soir et Nice Matin puissent se tromper ou inventer une histoire pareille. Ils ont forcément eu l'info par les policiers, peut-être même par Alessandra.
Nice Matin écrit le 7 juin : "« Vous mentez ». Mme Aubert, confrontée
pour la seconde fois avec Christian Ranucci, le témoin numéro 1 dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre de Marie-Dolorès, sait qu'elle dit la vérité."
2 confrontations !
ca veut donc dire que la 1ere n'a pas donné satisfaction au commissaire. Les Aubert sont le dernier espoir pour le commissaire.
Quand il leur demande si l'homme qu'ils ont vu au carrefour est C Ranucci (derrière la vitre sans tain ?), ils répondent oui. Mais ce qui intéresse vraiment M Alessandra, c'est de savoir s'ils reconnaissent C Ranucci comme étant l'homme qu'ils ont vu à proximité du Lieu du crime s'enfuir dans les broussailles avec un enfant. Et là, patatra, ils ne sont pas certains, ils hésitent, en tout cas ne peuvent pas répondre par l'affirmative.
Qu'à cela ne tienne, le commissaire organise une confrontation dans son propre bureau en présence des Aubert et de C Ranucci. On connait la suite.
Alors, C Ranucci ayant avoué, il est normal que l'on trouve dans la déclaration de M Aubert l'idée que l'homme au carrefour est "cet indivu" qui a entrainé un enfant dans la colline.
Aubert n'a désormais aucune raison de douter que c'est le même homme puisque Ranucci a craqué.
Si les Aubert avaient reconnu en C Ranucci l'homme qui s'est enfui dans la colline dés la 1ère confrontation, M Alessandra n'avait aucune raison d'en organiser une seconde dans son bureau.