Citation :
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Cela m'intéresserait de connaître votre théorie à propos du couteau. Car enfin, puisque vous dites pencher nettement du côté de l'innocence, c'est parce que vous avez forcément trouvé un scénario convaincant pour le couteau. Sinon, je ne vois pas comment on pourrait pencher pour l'innocence. En ce concerne, le couteau - malgré tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent à ce sujet - constitue le principal obstacle à ma conversion.
Bonsoir, Danou,
Non, je n'ai pas une théorie bien arrêtée à propos du couteau.
Si je penche nettement du côté de l'innocence, c'est que CR ment quand il n'a rien à cacher, cache les éléments qui pourraient plaider en sa faveur, conteste l'inutile et avoue l'essentiel.
Sachez que je suis né la même année que lui, que j'ai servi mon pays en même temps qu'il servait le sien et que, mis à part ses multiples déménagements, je trouve que nos vécus de gamins de vingt ans étaient très semblables.
Cela ne me donne aucune certitude. Si ce n'est celle qu'à sa place, coupable, je n'aurais jamais ni agi ni réagi comme il l'a fait. Sauf que j'aurais peut-être manifesté la même arrogance au cours du procès, face à ce que j'aurais perçu comme une démonstration de la bêtise humaine.
Quant au couteau, eh bien, ce n'est qu'UN couteau. Qui a prouvé que c'était SON couteau ? Et surtout, qui a prouvé qu'il s'agissait bel et bien de l'arme du crime ?
Quoi qu'il en soit, l'hypothèse que je retiens, sans toutefois m'y accrocher coûte que coûte, est celle de l'homme au pull over-rouge, garé sans doute dans le chemin de la Doria, redescendant du lieu du crime et profitant de l'aubaine qui se présente à lui sous l'aspect d'une 304 dont le conducteur est endormi, et le conduisant dans la champignonnière où il "cache" le POR comme indice pour les enquêteurs.
Désolé de n'avoir pas La solution à vous offrir sur un plateau.
Amitiés à tous les chercheurs.