Bonjour Jean Pascal,
Citation :
Tu ne dis pas complètement ce que tu penses.
Comment sais-tu cela ? Qu’est-ce qui te permet de dire cela ?
Citation :
Si les gendarmes n'ont pas tenu compte à la lettre du témoignage de M Aubert, en particulier sur l'emplacement de la 304, c'est qu'il y a un pb avec ce qu'il a réellement dit.
Est ce que tu veux dire que peut être M Aubert n'a jamais donné d'informations précises et sûres ?
Oui, c'est ça.
Il aurait dit aux gendarmes de Greasque :
A environ un kilomètre du carrefour, à partir de la sortie d'un virage, il apercevait à environ 100 mètres................
Comme précision pour désigner un endroit, on peut quand même faire mieux. S’il avait dit que la 304 était arrêtée une centaine de mètres avant l’épingle (c’est un exemple), les recherches auraient peut-être pu commencer de l’épingle, en allant vers le carrefour.
Tout est dans la discussion que Aubert a eu avec le gendarme. Celui-ci a bien du comprendre que Aubert n’était pas très sûr de son coup. Pour preuve, c’est que le lendemain, devant les policiers Aubert va dire :
Après avoir parcouru une distance de un à deux kilomètres, la 304 Peugeot s’est immobilisée au bord de la route. A ce moment je me trouvais à environ deux ou trois cent mètres de lui.
C’est différent de ce qu’il a dit au gendarme et c’est encore moins précis.
Citation :
S'il n'a pas donné d'informations précises, c'est que le PV de synthèse de M Gras est bidon.
Je ne vois pas ce qui te permet de dire cela.
Les informations (concernant la position de l’arrêt de la 304) données par Aubert aux policiers sont imprécises. A partir de là, il n’est pas permis de douter de celles rapportées par les gendarmes, à travers le rapport du Capitaine Gras.
Le problème, c’est Aubert, ce n’est pas les gendarmes.