Citation :
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certainement pas.
La seule personne qui l'a vue de près, c'est Nénette, l'épouse de Jean Ranucci. Il semble qu'elle l'ait éconduit sèchement.
Qui est donc cette personne qui a vu C Ranucci partir soi disant bouleversé ? on ne sait pas !
Il faut reconnaitre qu c'est quand même assez confus car c'est le père de Mme Casaregola qui a raconté cela à sa fille. Or, le grand-père n'a pas assisté à cette visite.
Il ne faut pas être naïf non plus. Ils jouent un peu à cache cache, parce qu'ils ont bien sûr quelque chose à se reprocher : Jean ranucci aurait dit : mon fils était là la matinée, il ne passait pas au rasoir national.
Imaginez-vous simplement que l'un de vos proches vous ait soufflé : le fils de ton cousin est mort parce que ton cousin n'a pas voulu dire qu'il était passé chez lui et qu'ils s'étaient engueulé. Vous allez crier à la cantonade : mon proche vient de me dire que mon cousin s'était comporté comme un lâche ?
Ben non. Vous allez louvoyer : oui j'ai entendu dire par la femme de mon neveu de mon arrière tante qu'il était bien venu ce matin là, mais nous on n'en sait pas plus, il faudrait demander aux voisins.
Et quand cela s'évruite trop, vous vous sentez dépassé par vos révélations et vous allez voir le voisin : tu diras qu'il n'est pas venu...
Voilà, dans leurs hésitations, on sent bien le dilemne familial : qu'est-ce qu'on a le droit de dire ? Que Jean Ranucci a envoyé son fils à la mort ?
Cela fait moche dans le salon.