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Mais si il avait le pneu crevé dans la champignonnière, ça me pose un problème.
Que lui et M Rahou se trompent de roues motrices et qu'ils mettent des objets derrière les roues arrières, ça peut être envisageable.
Mais ce que je trouve moins envisageable c'est de mettre du sable et des branches sous une roue crevée
Je ne savais pas que les branchages avaient été placés aux roues arrières. Pour les pierres, ça peut avoir servi pour caler la voiture, qu'elle ne glisse pas plus loin. Ce que je ne m'explique pas, c'est pourquoi avoir mis des branchages aux roues arrières alors que Ranucci devait bien se rendre compte que c'était l'avant qui patinait...
Aux policiers, Rahou a dit :
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J’ai essayé de dégager le véhicule en jetant du sable sous les roues, mais en vain.
Il n’est pas précisé sous quelles roues (avant ou arrière) il a jeté le sable.
C’est Guazzone qui parle des roues arrières.
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J’ai remarqué, alors que le véhicule était toujours embourbé dans la galerie, la présence, sous les roues arrières, de branches d’arbres.
Les branches étaient sous les roues arrières et je ne vois rien d’anormal à cela. Je m’explique.
Pour pouvoir dégager son véhicule, Ranucci a du mettre des branches, sous et devant les roues motrices (premier dessin). Roulant sur les branches, il arrive à avancer, mais une fois que le train avant est sorti des branches, il n’avance plus (les deux autres dessins).
Comme cela, il a pu faire plusieurs tentatives. Après chaque échec, les branches ne sont plus sous les roues avant et c’est les roues arrières qui sont sur les branches.
Au moment où il abandonne et qu’il se résigne à aller chercher de l’aide, c’est qu’il vient d’échouer une X.iéme fois. Le train avant est sorti du lit de branchage, alors que le train arrière, lui, et sur les branches. Forcement.
Rahou arrive. On ne sait pas où il a jeté le sable, mais on sait qu’il l’a fait en vain. La voiture n’a donc pas bougé. Les branches sont donc toujours sous les roues arrières, pas sous les roues avants. C’est à ce moment là qu’arrive Guazzone.
Guazzone a dit aussi :
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Au jour, je me suis aperçu que le véhicule 304, était accidenté du côté gauche.
Dans l’obscurité de la galerie, il n’a pas vue que la voiture était accidentée, alors il a bien pu ne pas voir que la roue était dégonflée.
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Il faudrait avoir un plan précis de la champignonnière avec le "dénivelé" pour se rendre compte où se trouvaient les pierres et à quoi pouvaient elles servir.
Si elles étaient sur un zone plane ou dans une "pente"
On aurait pu comme ça étayer ou mettre à mal l'idée de prendre de l'élan
Ni Guazzone, ni Rahou n’ont parlé des pierres dans leurs dépositions. Elles sont évoqués par les gendarmes dans le PV 610/2 et le plan qui va avec.
Ce qu’ils en disent me paraît assez clair :
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Toujours sur les indications de Monsieur GUAZZONE, nous constatons la présence de deux pierres situées à 18 mètres de l’entrée et ayant servi à caler les roues arrières de la Peugeot 304.
Les gendarmes ont bien vu les pierres à 18 mètres de l’entrée et c’est Guazzone qui leur a dit qu’elles avaient servi à caler les roues arrières de la 304.
C’est donc là, à 18 mètres de l’entrée, juste devant les pierres, que Guazzone a vu la 304.
Cela veut dire que Ranucci avait réussi, seul, à « remonter » la voiture de 32 m à 18 m de l'entrée.