Citation :
Ce serait une énorme coïncidence que, ne voyant rien de rien, ils décident au hasard de téléphoner aux gendarmes.
Bien sur que si, ils ont vu quelque chose.. mais ce quelque chose n'est pas forcément ce qu'ils ont décrit.
Sinon, pourquoi téléphoner aux gendarmes ?
Alors, ce qu'ils ont vu, c'est ... le mystère.
On sait que leur témoignage est difficilement prenable tel quel. L'histoire de la petite qui parle tranquille, c'est trop gros pr être vrai.
Mais à quel point leur témoignage diffère t il de la réalité ?
Mais c'est Martinez qui téléphone aux gendarmes. Or lui n'a rien vu.
Les AUbert ne disent rien au début. Et si l'on regarde, on peut garder leurs premières déclarations. Ils ont poursuivi la voiture avec 300 m de retard, au sortir du virage elle était arrêtée. Peut-être se sont-ils arrêtés et ont-ils aperçu un homme dans les fourrés bien plus haut, qui traînait un paquet.
Pour plusieurs raisons, cela ne pouvait pas être Ranucci, dont l'une est qu'il n'avait pas le temps de monter si vite aussi loin. Et l'on comprend la perplexité des Aubert. Est-ce possible que cet homme soit le conducteur ?
Ensuite ils font demi-tour et retournent. S'arrêtent-ils à nouveau, demandent-ils à l'homme de revenir ? Peut-être mais cela s'arrête là et ils ne voient pas Ranucci affalé au fond de la voiture.
Ils retournent au carrefour et se contentent de donner le numéro de la voiture.