Deuxiéme livre de Gérard Bouladou (p280):
Citation :
VINCENT MARTINEZ. - Ce jour-là, avec ma femme, on va à la mer. On habitait à Aix. On traverse Aix. On prend la nationale 7 jusqu'à La Barque et on file en direction de Cassis par la Bouilladisse. Ma femme dormait. Quand je suis arrivé du côté de La Barque, vous savez, c'est très vallonné, devant moi il y avait un camion de manade, avec des chevaux.
Je me suis mis dans la même situation. C'est à dire qu'au départ de La Barque, en allant vers La Pomme (environ 10 kms), je me suis mis derrière un camion.
Il est effectivement impossible de doubler, si ce n'est dans les 300 derniers mètres avant le croisement. En fait, comme l'a fait Martinez.
Ce camion, il en est bien question dans le dossier.
Dans sa déposition du 6 juin devant les policiers Aline Aubert déclare :
Citation :
«Au lieu dit « La Pomme », mon mari s’apprêtait à doubler un camion et pour ce faire, a déporté son véhicule, légèrement vers la gauche. En ce qui me concerne, je n’ai pas vu l’accident qui s’est produit entre les deux véhicules qui précédaient le camion. »
Alain Aubert lui n’en parle jamais.
Martinez l’a évoqué devant la Juge le 10 juin :
Citation :
« Après avoir redémarré et être reparti dans le sens d'où il venait, le conducteur de la 304 est passé entre ma voiture et le camion qui me suivait. »