Citation :
JASON écrit:"je suis d'accord avec vous, ni guazzonne ni rahou ne parlent de l'etat de ses mains mais ils ne parlent pas non plus de lunettes, par exemple! "
Rahou et Guazzone sont des gars de la terre. Ils ne parlent pas de l’état des mains car ils savent ce que c’est…, et des branches sont sous les roues…. (les égratignures sont-elles peu visible à chaud ?). Les enquêteurs le constatent car c’est important puisque le corps était recouvert d’épineux. CR le confirme, quelques jours plus tard son avocat le remarque, car un avocat c’est plus délicat des mains et lui aussi connaît le dossier….. Le problème c’est vrai c’est son collègue….
Rahou et Guazzone ne parlent pas de portière bloquée…, ou elle ne l’était pas…, ou c’était tellement évident qu’elle le soit au vu de l’état du côté gauche de la 304…., ou qu’elle soit restée ouverte pendant toute la manœuvre du remorquage……
Oui, dans cette affaire, on a une grande variété de "types" de témoins dans cette affaire, c'est très curieux et intéressant, d'ailleurs, et il me semble à moi aussi que les témoignage sont à chaque fois à ressituer en tenant compte de la personnalité, la profession, ...etc...des témoins.
D'accord pour la perception de Rahou et Gazzone : il y a d'ailleurs eu il y a peu un débat sur le forum pour savoir si CR avait passé la nuit précédant l'enlèvement dans un appartement où il aurait pu se raser, les deux témoins ayant souligné son allure correcte. Pour des travailleurs manuels travaillant dans une champignonnière à la campagne, il n'est pas certain que le critère "rasé du matin" soit indispensable pour apparaître correct, mais c'était une digression.
Eh oui, son collègue...
Maintenant, même si tous les aveux ont été suggérés par les policiers, pourquoi iraient-ils inventer les argeras arrachés sans protection et les traces visibles sur les mains ("mes mains sont abîmées et je vous les montre" dit ou dirait CR aux enquêteurs), si ces traces n'existaient pas ou étaient insignifiantes ? cela n'avait rien d'indispensable pour "coller" aux faits. En plus, un médecin devait examiner par la suite CR, ce que devaient savoir les enquêteurs (il me semble d'ailleurs que Vuillet parle également de ces traces de piqures, mais je me trompe peut-être ?)
Bref, ils n'auraient pas été bien malins d'introduire un élément non indispensable et si facilement contestable s'il n'y avait pas eu de traces réelles sur les mains de CR.