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Alors la question est : pourquoi a-t-il parlé de Salernes dans ses aveux ?
Nick, en reformulant votre question, vous reconnaissez que votre première demande n’était pas correcte. En effet, comme le dit Yargumo, c’est Ranucci qui évoque ce passage à Salerne et rien ne permet de dire, que ce serait les policiers qui lui aurait suggéré. D’autant qu’à priori, cette évocation ne peut les contrarier. Ranucci a pu dormir à Salerne et venir le lendemain matin à Marseille.
Maintenant à la question : pourquoi a-t-il parlé de Salernes dans ses aveux ?
La réponse me paraît simple. Les policiers qui l’interrogent, veulent lui « mettre sur le dos » une histoire d’enlèvement d’enfant à Marseille. Lui, il leur dit : « : Je suis bien formel, j’ai passé une seule nuit dans ma voiture. Je ne me suis jamais rendu à Marseille. ».
Il ne peut pas être responsable de cet enlèvement, puisqu’il n’est pas allé à Marseille.
Ranucci est resté très peu de temps, « entre les mains » des policiers. Le temps de la garde à vue. Et là, ils ont les aveux. Par la suite, il est permis de penser que pour ne pas rendre caduque ces aveux, ils ont écarté tout ce qui ne collerait pas avec ceux-ci.
C’est l’histoire Moussy. Moussy existe. Le commissaire Le Bruhec qui a enquêté sur cette affaire l’a interrogé. Il en résulte que cette histoire Moussy était connue bien avant que Gilles Perrault en parle et qu’il a vraisemblablement été interrogé par des « policiers » que lui le commissaire, n’a pas pu identifier. La belle affaire…………..Si les hommes d’Alessandra ont enquêté « en douce » sûr qu’ils ne sont pas allé le dire à Le Bruhec.
Si Ranucci a passé la nuit dans le quartier de l’Opéra, les policiers l’ont « obligatoirement su ». S’ils ont eu l’information comme quoi Ranucci y été bien, rien d’étonnant à ce qu’ils l’aient caché.
S’il est quelque chose que les policiers ont pu suggérer à Ranucci lors des aveux, c’est la visite à Bienvenutti. Tout simplement parce qu’il est possible qu’ils aient eu l’information sans que Ranucci leur en parle, étant donné que l’adresse de Bienvenutti figurait sur un carnet que Ranucci avait sur lui et que les policiers ont eu à leur disposition.