Citation :
Disons que vous evoquez le probleme des familles monoparentales...
dès le moment où le parent devient unique , il y a de, par la force des choses, déséquilibre. Le parent restant essaie de combler le vide, car il faut parler de vide, de siège vide...et parfois protège à l'excès son enfant.
Dans le cas de Ranucci, si sa mere redoutait en plus la violence de son ex mari, la fuite et les déménagements en série s'expliquent d'autant mieux....
Sans chercher à devenir abusives, ces mères prennent tout l'espace.
Mais bon, précisons que ce contexte ne conduit pas en général au crime. Au contraire, je dirais même qu'il est fréquent, excepté si les relations avec le parent restant sont devenues très mauvaises, que l'enfant , si le parent protecteur est sa mère, devienne naturellement proche des femmes.
Bonjour à tous, sans vouloir rentrer dans des considérations personnelles, mais pour autant vous donner quelques idées de suggestions, j'ai vécu ce problème:
le père de Julie est parti alors que j'étais enceinte pour s'installer avec une autre fille. J'ai vécu cette grossesse du mieux que je pouvais en gérant ma tristesse et en m'installant dans une maison qui était à louer. elle était meublée, la seule chose qui manquait était l'électroménager: gazinière, frigo, radiateur.
Et comme si mon malheur n'était ps assez grand, un jour, il est venu me reprendre tout ce qui pouvait servir à faire manger Julie (qui était bébé) , à savoir, le frigo et la gazinière, à tel point, que je me rendais dans des patisseries pour lui faire réchauffer ses biberons.
Je m'en suis sortie.. j'ai pris trouvé un appartement plus petit mais complètement meublé, il a raboullé dans mon nouvel appartement et m'a battue avec Julie dans mes bas.
Quand Julie eut 2 ans, j'ai déménagé sur Metz, il a naturellement voulu se remettre avec moi, non pas par amour mais parce que Julie lui manquait (je ne vois pas au passage comment un couple peut fonctionner dans ces-cas-là).
J'ai naturellement refusé car, le plus dur des moments, je les ai vécus seule, sans son aide, sans pension alimentaire, sans même un petit panier de la ménagère,, j'avais si faim qu'il m'arrivait de prendre 1 cuilère, 1 seule du repas de Julie, tant la faim me tiraillait.
Voyant que rien n'y faisait et que je ne voulais plus de lui, il m'a fait passer pour la dernière des dernières, et il était clair qu'il ferait tout pour récupérer Julie, à tel point qu'il me l'a enlevée, et que j'ai du aller la récupérer à l'aide des policiers (je lui avais laissé pour l'après-midi)
La morale de cette histoire est qu'il faut être très forte de caractère pour supporter une épée de Damoclès au dessus de la tête.....
Bref, je comprends Mme Mathon, ca a du être très dur pour elle.....