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Martinez dit "je la vois, je ne sais pas ce que c'est" : il peut s'agir :
- de la nature de la forme (il a bien commencé par dire qu'il avait vu une forme) ou
- du sexe de l'enfant : enfant qu'il ne prétend pas avoir vu (lui, il a vu une forme, il vous l'a dit) mais qu'il est fondé à désigner comme telle, d'une part parce que rétrospectivement, il en a jugé ainsi après l'information donnée par M. Aubert (tout en maintenant le fait qu'il n'ait vu lui qu'une forme) et d'autre part parce qu'il est avéré par ailleurs, et en l'abscence de réhabilitation de CR à ce jour, que la fillette était dans la 304 . Mais il répète (et il fait donc bien la part entre son témoignage et ses convictions), après avoir dit "l'enfant", que lui à ce moment là ne "savait pas ce que c'était".
Vous dites que cette dernière phrase se réfère au sexe de l'enfant. Mais vous oubliez le "non plus" dans la phrase suivante, qui est "je sais pas non plus si c’est un garçon ou une fille"
Dirait-il "je savais pas si c'était un garçon ou une fille", puis "je sais pas non plus si c’est un garçon ou une fille" ? Il y aurait redite, sauf si sa première phrase signifiait "je savais pas si c'était un enfant".
Dalinou,je vois que vous avez un peu compris la meme chose que moi;nous avons eu beaucoup d'échanges avec Arlaten et finalement je dois reconnaitre qu'il m'a convaincu qu'il faut en quelque sorte prendre le témoignage de Martinez au 1er degré et ne pas chercher à l'interpréter...
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Martinez dit bien qu'il a vu une enfant et qu'il sait pas si c'est une fille ou un garçon parce qu'elle est un peu en arriere et qu'ensuite les aubert ne pourront pas non plus le renseigner la dessus
Alors, je ne suis alors plus d'accord avec vous ! et pour les raisons que vous donniez vous-même et que je complétais (le "non plus" : je vous laisse relire ci-dessus). M. Martinez est très confus, mais il dit bien "une forme" et "je ne sais pas ce que c'est".
Il dit en substance : "je vois une forme. C'est l'enfant. Enfin, à ce moment, je ne sais pas que c'est l'enfant. Je ne sais pas d'ailleurs non plus si c'est un garçon ou une fille. Les Aubert eux-mêmes ne sauront pas si c'est un garçon ou une fille (j'apprendrais par eux que c'est un enfant et suite à la découverte du corps que c'est une fille).
Ce point n'est pas si important : cette partie du témoignage de M. Martinez est largement moins cruciale que le fait que dès le 5 au téléphone et dès le 6 dans sa déposition, il dise que M. Aubert en revenant lui a parlé d'un enfant, ce qui conforte sacrément le témoignage Aubert.
J'imagine qu'en prétendant que M. Martinez varie dans son témoignage, on essaie de passer à la trappe l'ensemble. M. Martinez varie peu : Aubert est revenu vers lui et lui a parlé d'enfant, sans préciser si c'était un garçon ou une fille. Lui-même a vu une forme. Rétrospectivement, il a compris que c'était un enfant. Quand il le raconte à la télé, et on a compris que l'expression orale n'était pas son fort, il la désigne en raccourci par le terme "enfant". En précisant honnêtement que lui "ne sait pas ce que c'est" (à ce moment-là)...etc...
Bref, une masse qui tombait, dans une voiture faisant une tête-à-queue, difficile d'être précis et même pour lui de reconstruire cette espèce d'impression de volume et de mouvement qu'il a "vu" derrière Ranucci : alors siège avant, banquette arrière...on peut prétendre qu'il se rétracte, mais la vérité est que son témoignage sur ce point n'a jamais pu être suffisamment précis pour être exploitable.
Cela devrait pourtant donner à réfléchir aux innocentistes : pourquoi les policiers feraient-ils pression sur un témoin pour en obtenir si peu ?Pourquoi ce témoin, élu politique, donne-t-il l'impression comme le dit Jacques, de compter ses incertitudes et de solliciter durement son cerveau qui malheureusement n'a pas pu enregistrer plus sur l'instant ? Comédie alors que les policiers lui auraient soufflé de parler de cette forme ? allons...