Citation :
Février 1977 c'est un peu tard pour révéler un mensonge et réduire à néant un témoignage auquel on a participé, tout au plus peut-on se rétracter ...
Les Barraco ont été citées par Mme Mattéi lors de sa déposition devant le substitut du procureur, Brugère, avant le procès.
C'est alors qu'il fallait réagir.
Et encore, cela n'aurait pas effacé le fait que Mme Barraco est allée porter plainte avec Mme Mattéi à Saint-Just AVANT l'enlèvement de Marie-Dolorès, donc impossible d'envisager l'affabulation et le témoignage acheté.
La plainte postérieure à l'exécution de CR par Mme Mattéi ne se retrouve pas ? Vous exploitez les failles (nombreuses) de notre administration pour faire du mystère là où il n'y en a guère.
Il est pourtant bien logique que Mme Mathon, qui gardait la main sur "son" témoin Mme Mattéi et avait engagé un avocat en vue d'une révision du procès de son fils, incite la première à porter plainte. Puisqu'elle s'était (selon moi) convaincue de l'existence de cet homme au pull over-rouge, cette plainte est très logique et même on ne comprendrait pas qu'elle n'ait pas été déposée.
Comme elle a tourné à la confusion de la plaignante, vous prétendez maintenant qu'elle n'a pas existé. M. Maestroni, nouveau juge d'instruction (nommé fin 1975), sera donc à ajouter à la liste des comploteurs.
En tout cas, février 1977 est cohérent avec la date de cette plainte.
Vous dites que ces témoins auraient du être interrogés avant le procès. Peut-être. Mais pourquoi pas à défaut
lors du Procès ? Pourquoi les avocats, qui ont fait entendre Mme Mattéi à Melle Brugère, ne citent-t-ils pas Mme Barracco à comparaître ? Rappelez-vous, Me Le Forsonney en témoigne encore aujourd'hui, ils cherchaient à faire naître un doute sur cet homme au pull over-rouge. C'est invraisemblable qu'ils ne cherchent pas à faire comparaître Mme Barracco ! ils savent donc nécessairement déjà qu'ils n'y ont pas intérêt...