Citation :
Le fait que les journalistes ne parlent de coups de couteau, que dans l’édition du 7 au matin, corrobore les dires du Dr Vuillet.
Je ne suis pas d'accord.
Dans l'hypothèse à laquelle nous croyons tous les deux, la découverte du couteau le 6 juin dans la 304 et la décision de pousser Ranucci aux aveux à propos du couteau prétendument dissimulé près de la galerie justifient pleinement que la police ne fasse aucune révélation à la presse sur la façon dont l'enfant a été tué.
Le fait de faire semblant d'ignorer qu'elle a été poignardée donne encore plus de poids aux aveux de Ranucci et donc stratégiquement les policiers n'ont pas intérêt à parler des coups de couteaux aux journalistes.
Citation :
Le fait que les policiers disposent, dès la saisie faite à Nice, de l’Opinel, et qu’à aucun moment, dans les interrogatoires, ils ne questionnent Ranucci au sujet de ce couteau, montre que les policiers ignoraient les coups de couteau.
A nouveau, je ne suis pas d'accord.
Jusqu'au moment où il craque, Ranucci nie les faits et il est donc difficile de mentionner l'Opinel.
Pour en dire quoi, tant que Ranucci nie les faits ?
Mais ça ne veut pas dire que les policiers ne l'ont pas interrogé à ce sujet.
Citation :
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A la lumière du meurtre atroce du petit Valentin, à Lagnieu dans l’Ain, on voit que cela est tout à fait possible.
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L'exemple que tu donne est tragiquement intéressant, mais il est très loin de ressembler à l'affaire qui nous occupe.
Le petit Valentin n'est pas censé avoir été enlevé.
Il n'est pas retrouvé deux jours plus tard.
Il a pu effectivement faire une chute à vélo.
Le médecin du Samu ne pense pas à un assassinat parce qu'il n'y a pas vraiment de raison de le faire et il identifie les blessures de l'enfant à des morsures possibles de chien.
Dans le cas de Marie-Dolorès, l'enlèvement ne fait aucun doute, tout comme l'éventualité possible, voire probable, d'une fin tragique.
Pour le légiste, autrement plus habitué aux assassinats qu'un médecin du Samu, les coups de couteau ne font aucun doute.
Citation :
Il faut donc croire, qu’il n’est pas si évident que ça, de reconnaître des coups de couteaux, sur le terrain. A plus forte raison, si ces coups sont « masqués » par des coups de pierres, comme dans le cas de Marie Dolores. Détail sordide, sauf erreur de ma part, le tee-shirt de la fillette, n’avait aucune trace de coups de couteau.
Le rapport d'autopsie affirme-t-il de façon certaine que l'enfant a reçu des coups de pierre ?