Dans l'émission « Coupable hier, coupable aujourd'hui ? », Gilbert Collard critique Gilles Perrault et les partisans de l'innocence de Ranucci, en ces termes:
Citation :
G. Collard – Les partisans de l’innocence de Christian Ranucci, vont s’appuyer sur des arguments faux.
On va dire que Jean Rambla a vu une Simca.
C’est faux.
G. Bouladou – Il a jamais pu donner une marque de voiture. Il est petit, il connaissait pas les voitures.
G. Collard – On a affirmé que Eugène Spinelli, le carrossier, avait vu une Simca. C’est faux. Il n’est en aucun cas sûr de lui. Il dit lui-même qu’il était trop loin pour voir.
G. Bouladou – Il a toujours dit aux policiers : « cette scène ne m’intéressait pas du tout, elle était banale comme tout. Je n’ai pas fait attention à la voiture ».
Il dit : « C’est vrai que je pense que c’est une Simca 1100, mais comme tout un chacun qui ne fait pas attention à quelque chose, je peux me tromper ».
G. Collard – On dit que personne n’a vu Christian Ranucci sur le lieu de l’enlèvement. C’est faux. Il y a un témoin, que la police n’a jamais entendu. C’est le pizzaïolo. Il a vu Christian Ranucci et il a reconnu sa photographie dans le journal.
G. Rosano – En face de moi, j’ai remarqué ce monsieur. Il avait un petit blouson, avec ses lunettes fumées…………..lunettes de vues et je peux le reconnaître quoi………….
C’était vraiment lui.
G. Collard – On a dit également que les époux Aubert avaient menti parce qu’ils avaient déclaré avoir vu Christian Ranucci porter un paquet. Ils n’ont jamais déclaré, ni à la police, ni au juge d’instruction, que Christian Ranucci portait un paquet. Jamais……………
G.Bouladou – De suite après l’accident, les époux Aubert s’arrêtent à la gendarmerie de Roquevaire, ont affaire à un gendarme qui leur dit : « Je ne suis pas de permanence, aujourd’hui c’est pas moi, donc, cette affaire, je ne peux pas m’en occuper » et le gendarme ne prend pas le témoignage de monsieur et madame Aubert.
Gilbert Collard, donne son point de vue et le fait « appuyer » par un intervenant.
1er point:
Citation :
G. Collard - On va dire que Jean Rambla a vu une Simca.
C’est faux.
G. Bouladou – Il a jamais pu donner une marque de voiture. Il est petit, il connaissait pas les voitures.
Affirmation fausse, de l’un et de l’autre.
Gérard Bouladou a repris dans ses livres, un extrait de l’audition du petit Jean :
Citation :
« De même suite, mentionnons qu'après avoir présenté au jeune Rambla Jean de nombreux types de véhicules automobiles, ce dernier nous a désigné un véhicule de marque Simca de type Chrysler comme étant celui utilisé par l'homme qui l'a abordé en compagnie de sa sœur. »
Il ne peut donc pas dire que Jean Rambla n’a jamais pu donner une marque de voiture.
2eme point:
Citation :
G. Collard – On a affirmé que Eugène Spinelli, le carrossier, avait vu une Simca. C’est faux. Il n’est en aucun cas sûr de lui. Il dit lui-même qu’il était trop loin pour voir.
G. Bouladou – Il a toujours dit aux policiers : « cette scène ne m’intéressait pas du tout, elle était banale comme tout. Je n’ai pas fait attention à la voiture ».
Il dit : « C’est vrai que je pense que c’est une Simca 1100, mais comme tout un chacun qui ne fait pas attention à quelque chose, je peux me tromper ».
Là aussi, affirmations fausses.
Ce que dit Gérard Bouladou est faux. Dans la première déposition de Spinelli, nous ne retrouvons pas les propos qu’il attribue au carossier.
Dans la déposition du 6 juin, sous la pression policière, Spinelli dit bien qu’il n’a pas fait très attention à la voiture, mais il ne dit pas que la scène ne l’intéressait pas du tout, ni qu’elle était banale comme tout.
3eme point:
Citation :
G. Collard – On dit que personne n’a vu Christian Ranucci sur le lieu de l’enlèvement. C’est faux. Il y a un témoin, que la police n’a jamais entendu. C’est le pizzaïolo. Il a vu Christian Ranucci et il a reconnu sa photographie dans le journal.
G. Rosano – En face de moi, j’ai remarqué ce monsieur. Il avait un petit blouson, avec ses lunettes fumées…………..lunettes de vues et je peux le reconnaître quoi………….
C’était vraiment lui.
Le témoignage Rosano est une affabulation. Quand le 19 mai 2007, des forumeurs ont été le rencontrer, en compagnie de Gérard Bouladou, dans sa pizzeria, son témoignage a évolué.
Et oui, il fallait prendre en compte le témoignage de M. Blanc, qui au moment des faits, a vu Rosano vers d’autres garages. Ceux qui sont au pied des escaliers.
Son témoignage a aussi changé sur la tenue vestimentaire de l’individu. Il change d’ailleurs encore puisqu’en mai 2007, il parlait d’une veste en daim et que là, l’individu avait un ….petit blouson.
4eme point:
Citation :
G. Collard – On a dit également que les époux Aubert avaient menti parce qu’ils avaient déclaré avoir vu Christian Ranucci porter un paquet. Ils n’ont jamais déclaré, ni à la police, ni au juge d’instruction, que Christian Ranucci portait un paquet. Jamais……………
G.Bouladou – De suite après l’accident, les époux Aubert s’arrêtent à la gendarmerie de Roquevaire, ont affaire à un gendarme qui leur dit : « Je ne suis pas de permanence, aujourd’hui c’est pas moi, donc, cette affaire, je ne peux pas m’en occuper » et le gendarme ne prend pas le témoignage de monsieur et madame Aubert.
Mensonge par omission pour G. Collard. Il passe sous silence les PV de gendarmerie et les déclarations faites par les Aubert à la presse.
Curieusement, Gérard Bouladou , par son commentaire, ne vient pas « étoffer » le sujet. Bien au contraire, il change complètement de sujet.
Maintenant, si nous nous arrêtons à ce qu’il dit, nous voyons bien qu’il raconte n’importe quoi.
Quand on s’arrête dans une gendarmerie, si le gendarme qui vous ouvre la porte, n’est pas de permanence, il vous demande de patienter pour que celui (le gendarme) qui est de permanence, puisse prendre votre déposition.
Pour la petite histoire, Aubert, quand il a été entendu par Gérard Bouladou, n’a pas dit cela. Le gendarme de Roquevaire n’aurait pas pris sa déposition, parce qu’il n’était pas « territorialement compétant ». Il l’aurait dirigé sur la gendarmerie d’Auriol. Aubert n’a pas dit que c’était une question de permanence ou pas.