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1) par rapport à Martinez (si du moins il lui a parlé de la fuite dans les fourrés, ce qui est contredit par le dépot de plainte) : ne pas passer pour un idiot qui n'a pas réusi à rattrapper le fuyard ni pour un lâche qui n'a pas osé.
En quoi le fait de ne pas avoir réussi à rattrapper le fuyard ferait passer Aubert pour un idiot? Les Aubert auraient pu avoir peur que Martinez le traite d'incapable et de lâche? En vertu de quoi? En cas de reproche, Aubert pouvait très bien lui rétorquer (et c'était son droit):
"dis-voir pépère, j'ai été très gentil d'aller à la poursuite du chauffard et de tenter de le rattrapper, mais faut pas trop pousser non plus...!"
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2) par rapport au gendarme : donner du crédit à son récit parce que même sans avoir vu personne il a quand même des raisons de téléphoner (Guazzone avec moins d'info l'a fait aussi), mais le problème c'est que le gendarme va forcément lui demander ce qu'est devenu le fuyard, c'est évident ...
Si on se base sur cette optique, on peut dire qu'à la différence de Guazzone, Aubert n'a rien vu du tout: il a juste assisté de loin à l'accident, tenté de poursuivre le fuyard sans succès. C'est tout. Quelles raison aurait-il d'appeler les gendarmes pour si peu? Il n'y a que le délit de fuite qui l'aurait motivé à le faire. Or le fait de dire qu'il a tenté de le poursuivre mais qu'il a été semé n'entame en rien la crédibilité de sa déclaration.
Guazzone, quant à lui, a vu un individu qui lui semblait suspect: voiture cabossée, picnic dans le fumier, embourbé dans un endroit insolite, venant d'un autre département...
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Sur le dépot de plainte du 3 juin, c'est passé comme ça parce que c'est Martinez qui a rapporté des faits dont il n'a pas été témoin sur la RN8bis, mais le 4 juin, pour Aubert, plus question de tergiverser.
Le plus simple et le plus évident c'est de dire que le gars s'est enfui dans les fourrés.
Je le dis, Aubert pouvait dire la vérité. C'était moins risqué que de s'ennuyer à intriguer les gendarmes par de fausses déclarations.