JPasc a écrit
Citation :
non ça ne colle pas. Si Ranucci était le meurtrier, il n'aurait certainement pas laissé l'arme du crime tachée de sang dans sa voiture. C'est ce que l'on voudrait nous faire croire d'ailleurs au sujet du pantalon. Vous croyez à l'histoire du déni vous ? moi pas du tout.
Laisser le pantalon, je ne sais pas si c'est du déni.
D'abord faute d'expertise ADN on ne peut pas être certain que le sang est celui de la filette. Donc si par hasard Ranucci a raison sur ce point, pas besoin de cacher le pantalon.
Maintenant si comme il le dit c'est le pantalon qu'il portait lors de l'accident, on est surpris qu'il ai pu porté un pantalon taché de sang et non nettoyé. Donc logiquement on en vient à penser que ce sang est PEUT-ETRE celuii de la fillette. dans cette hypothêse, le fait de laisser le pantalon dans le coffre est illogique si nous réfléchissons à froid, mais possible pour un meurtrier de rencontre dont le comportement n'est pas celui d'une froide logique, mais d'un désarroi profond teinté de peur et d'une ombre de dégout de soi-meme. Dês lors il peut oublier le pantalon, penser qu'il va le porter au pressing, ou le laver dês que sa mêre aura le dos tourné, etc. Des criminels qui oublient leur carte d'identité, çà s'est déjà vu. Alors un pantalon...
Quant au déni, oui j'y crois. Je pense que Ranucci s'est auto convaincu qu'il n'avait pas commis ce crime. Parce qu'il lui était trop difficile de vivre avec. Puisque ceux qui comptaient pour lui (sa mêre avant tout, ses avocats peut-être, Monique dans ses lettres) l'assuraient de leur soutient et croyaient en lui (les avocats à moitié je suppose), il est entré dans un schéma de fonctionnement mental qui ne laissait plus la place au crime. Il a essayé de retrouver non sa vie d'avant (les Baumettes, c'est pas terrible) mais sa position d'avant: le jh sans histoire, incapable de faire du mal, et donc obligatoirement victime d'une machination. Seulement pour celà , il faut du temps. D'où à mon avis le retard mis à vraiment nier. Bien sûr, l'effaçage de mémoire ne pouvait être total. Mais à force de se comporter en victime innocente, il a fini par croire à son rôle.
Tout celà n'engage que moi. Je n'ai pas connu Ranucci. Je ne suis pas psychiatre. Mais je crois à cette interprétation. Quand Me Le Forsonney dit que "Ranucci, lui,
se croyait innocent", il va je pense dans ce sens.
Citation :
Si ce couteau est à lui et si Fratacci dit vrai, alors ce couteau a été retrouvé intact. Simplement, les flics ont pu se dire qu'il l'avait probablement nettoyé. Qu'à cela ne tienne, ils ont três bien pu le prendre et mettre du sang de groupe A dessus. Ce qu'ils ont du apprendre par le docteur Vuillet qui avait fait des prélêvements sanguins liquides sur la petite Marie-Dolorês et sur C Ranucci. Les policiers auraient três bien pu agir à l'insu du docteur.
Je n'y crois pas. D'abord parce que la probabilité d'une telle machination par les policiers me semblent três faible: ils avaient le couteau, ils avaient le suspect, ils avaient le corps et les blessures par couteau (Dala, je sais, rien ne prouve que...
). Alors, pas de sang, ce n'est pas grave, c'est que le coupable a nettoyé son arme, le bougre. En plus trouver le couteau dans le coffre de la 304, c'est mieux que d'être obligé de le mettre dans le fumier, imaginez que le suspecet n'avoue jamais...
Par ailleurs la photo du couteau avec la tache de sang, je pense qu'elle doit être antérieure aux analyses de sang de la petite (le CR de l'autopsie est daté je crois du 25 juin). Donc à ce stade impossible de savoir quel est le groupe de la petite. Ou alors ils l'auraient trempé dans son sang à elle? Bigre, je suis sans doute un grand naïf, mais vous avez des policiers marseillais une opinion bien négative.