Citation :
"Comment, concernant le mobile, a-t-on pu accr?diter la version minimaliste de sa liaison avec Sylvie Tocqueville, une ?simple aventure en voie d'extinction?? Le dossier regorge de preuves du contraire. Il s'agit bien d'une passion qui menace les deux couples. Avec cris, pleurs, disputes publiques, fuite momentan?e du domicile conjugal."
Oui parce que la journaliste oublie de préciser une chose qui a tout de même son importance, c'est que Madame Tocqueville appartient aux témoins de J?hovah, et donc, l'adult?re est absolument proscrit. Que trouve-t-on dans le dossier sur quoi le juge monte son affaire :
- en 1992 un baiser ? la russe dans un restaurant parisien où ils se sont retrouvés. M. Deperrois pr?vient sa femme le lendemain. Quelle passion d?bordante.
- en 1993 : on trouve que M. Deperrois a offert des chocolats et du parfum ? Mme Tocqueville. Quelle passion d?vorante.
- en 1994, au début de l'ann?e, Mme Deperrois reproche ? son mari ses trop nombreuses absences, et c'est là que Mme Casteret situe l'épisode des cris en pr?tendant qu'il s'agit du signe d'une passion.
C'est ce moquer du monde. Que dit le dossier : il dit que Mme Deperrois croise son mari sur la route, ils sont tous les deux en voiture, et qu'elle le suit jusqu'à la mairie. Elle entre dans le bureau et M. Deperrois qui est avec Mme Tocqueville, secr?taire générale de la mairie, lui dit : plus tard, je n'ai pas le temps. Mme Deperrois voulait que son mari s'occupe de son fils qui avait des problèmes en math, elle ne supporte pas la r?plique et se tire en lui reprochant d'être toujours fourr?e avec Mme Tocqueville : toi et elle c'est comme cul et chemise, et de d?laisser sa famille. Peu après, elle quitte le domicile conjugual, mais pour la raison qu'il est trop souvent absent.
A partir de ce moment, M. Deperrois va très souvent chez Mme Tocqueville, et c'est vrai, il attend que M. Tocqueville soit parti, ben oui.
Cependant, il est seul ? la maison maintenant, il vient pour jouer aux echecs et discuter. Mais coucher ensemble ? Pas question : la religion l'interdit. H? oui, c'est ce que ne rappelle pas Mme Casteret, qui déforme le dossier où on ne trouve nulle trace de passion amoureuse, des gamins qui jouent ? se b?coter oui, une passion qui justifierait un meurtre, ben non. Le dossier ne le dit pas.
Une fois ils couchent ensemble, une seule fois. Et Mme Tocqueville, dans tous ses ?tats - ma religion ! -, va tout de suite prévenir son mari qui lui colle une r?cl?e.
Ils décident donc d'arrêter, Mme Tocqueville toute retourn?e du p?ch? affreux qu'elle vient de commettre quitte les témoins de J?hovah et revient près de son mari, M. Deperrois demande ? sa femme de revenir au domicile conjugual, il promet d'être plus présent et il tient sa promesse.
Mme Deperrois revient habiter la maison, elle n'apprendra l'unique aventure conjuguale de son mari qu'en garde-?-vue.
Voil? sur quoi Mme Casteret b?tit son assurance. Eh beh.
Je ne sais pas ce qu'elle a vu dans le dossier, mais la passion, non. Non, personne n'a pr?vu de partir aux Antilles et de tout plaquer avec l'argent. Non, M. Deperrois a l'ambition de devenir maire, ses affaires marchent bien, il a des contrats ? l'étranger, en Turquie, en Italie. Qu'est-ce qu'il irait faire avec Mme Tocqueville ? Le degr? de stupidit? de l'accusation atteint dans cette affaire des sommets. Mais comme il s'agit du fric des labos, alors l?, aucune raison de se g?ner
Citation :
"Et parfois un comportement inqui?tant de Jean-Marc Deperrois. Il planque devant chez les Tocqueville. Il harc?le et menace Jean-Michel pour le persuader de quitter sa femme. Ce dernier lui conseille d'aller voir un psychiatre. Sylvie pleure en disant: ?Je ne sais pas ce que nous allons devenir.? La même Sylvie qui demande ? son amoureux, le 18 juin, quand personne ne le soup?onne encore, au début de l'enquête: ?Dis-moi que ce n'est pas toi!?"
Alors l?, c'est plus intéressant encore. Non M. Deperrois va voir M. Tocqueville pour lui demander s'il va rester avec sa femme après l'épisode. Ca s'arr?te l?.
Mais, je vous ai expliqué dans un post pr?c?dent l'attitude pour le moins curieuse de M. Tocqueville. Quand la gamine boit son médicament, c'est lui qui est là quand elle crache dans l'?vier de la cuisine en disant que sa mère n'a pas pr?par? le médicament comme d'habitude. Et qui range des cartons avec l'ami arrivé sur les lieux pendant que la gamine agonise.
Bien évidemment, Mme Tocqueville doit g?rer une situation difficile, elle va d?clarer plus tard au journaliste du monde qu'elle a vu du cyanure dans sa maison, quelques semaines auparavant, qu'il s'agissait de le conserver au cas où un ami atteint d'un cancer voudrait se suicider. Du cyanure qui provenait de l'entreprise où travaille le fameux ami. Entreprise qui en stocke plusieurs tonnes. Donc il y a eu du cyanure dans la maison, et ce n'est pas celui de M. Deperrois. Mais vous comprenez, l'argument de l'accusation ce sera : il n'y avait pas de cyanure puisque lorsque nous avons fouill? trois jours après, on n'en a pas trouvé. Si si, non mais vous savez, il y a des enquêteurs qui ne doutent de rien.
Eh oui, tout cela, Mme Casteret se garde bien de le dire. Alors évidemment, c'est comme Gérard Bouladou, quand on ?limine les problèmes ? coup de gomme, les choses deviennent tout de suite plus simples. Plus simples, mais fausses.
Il est possible que Mme Tocqueville ait aper?u le cyanure neuf de M. Deperrois sur l'armoire de son bureau. Elle d?tenait les cl?s.
C'est le mystêre de sa garde-?-vue. Apr?s les garde-?-vue, les gendarmes placent le bureau de M. Deperrois sur ?coute. Bureau qui je le rappelle, se situe tout ? côté du logement des Tocqueville où la fillette est morte.
Mais sur quel renseignement ? Il a bien fallu que quelqu'un sugg?re que l'?coute du bureau de M. Deperrois était intéressante. Qui pouvait le faire sinon Mme Tocqueville ? Il n'y a qu'elle qui peut dire que M. Deperrois d?tient du cyanure pour ses exp?riences. Et sans doute, c'est ce qu'elle a dit aux enquêteurs, tard dans la nuit, quand elle était très fatigu?e : elle a dit deux choses. Une chose que les gendarmes ont écrite : J'ai couch? une seule fois avec M. Deperrois et nous en sommes rest? l?. Et la deuxi?me chose que les gendarmes n'?crivent pas : M. Deperrois d?tient du cyanure. Ha !!!!!!!
Donc que fait Mme Tocqueville lorsqu'elle sort de garde-?-vue ? sept heures du matin ? Elle appelle M. Deperrois. Pour savoir quoi ? votre avis ? He bien, s'il va parler de son cyanure qu'elle a aper?u sur son armoire. Bien entendu. Et l?, que constate-t-elle, qu'il maquille, il pr?tend vaguement que ce n'est que de l'acide cyanurique, pas dangereux.
Alors elle a d? se dire, c'est entre mon mari et moi. S'il ment, ben qu'il se d?brouille. Et c'est dans ce contexte qu'elle dit : dis-moi que ce n'est pas toi.
Mais elle a sûrement pens? plus encore ? son mari quand il a été question du cyanure qui tra?nait dans le maison, et qui lui, n'avait rien ? voir avec M. Deperrois.
Cela fait beaucoup de choses que Mme Casteret dissimule ? ses chers lecteurs.
Citation :
"je note par ailleurs que vous restez muet au sujet du harcèlement odieux sur la famille Tanay.
L'avocate du comité de soutien ? M. Deperrois a un jour déclaré : oh je n'ai jamais obtenu autant de droits de réponse pour un seul dossier.
Qu'on en juge : L'express écrit que le comité de soutien a été d?ranger Mme Tanay qui d?dica?ait son livre dans une librairie de Rouen. Le libraire est complètement ?tonn?, il ne s'est strictement rien pass?.
Assertion diffamatoire : publication d'un droit de réponse.
On remet le couvert avec l'emission de M6, ça me r?volte : Mme Tanay d?clare ? Bernard de la Villardi?re qu'on est venu l'agresser dans la librairie de Rouen. Pr?somption de diffamation, Bernard de la Villardi?re lit un communiqu? l'emission suivante, le comité ne s'occupe que de l'erreur judiciaire, pas des victimes, ce n'est pas son rôle ni son objet. Il ne s'est rien passé ? la librairie.
Ca recommence avec Christophe Hondelatte dans une émission de France 2 : il indique que le comité emp?cherait Mme Tanay d'inscrire son enfant dans un école et harc?lerait les victimes. Assertion diffamatoire, M. Hondelatte ne d?tient aucun document qui tendrait ? le montrer. France 2 diffuse un droit de réponse : le comité n'a jamais agress? quiconque.
Alors, ensuite, les télévisions deviennent beuacoup plus prudentes. Elle n'aiment pas diffuser des droits de réponse parce que c'est en quelque sorte, au contraire du journal, reconnaître la diffamation (un journal est oblig? de publier un droit de réponse, pas une radio ou une télé, elle n'y sont obligées que s'il y a pr?somption de diffamation, c'est ) dire l'all?gation d'un fait qui porte atteinte ? l'honneur et qui s'av?re faux, c'est-?-dire pour lequel je ne peux pas faire valoir ce qu'on appelle l'exception de vérité. Et Marc-Olivier Fogiel demande ? Mme Tanay : on vous agresse, mais comment ?
R?ponse : je ne veux pas rencontrer Mme Deperrois parce qu'elle est agressive et je ne veux pas rencontrer Mme Tocqueville parce que jai ?normêment de reproches ? lui faire et j'aurai envie d'être un peu agressive.
Voil? la réponse. C'est quand même bizarre.