Bon, mais aucune raison d'être la seule à subir nos réponses , vous avez raison .
Donc le couteau :
- on n'a pas enquêté sur sa provenance. Donc on ne sait pas si il appartenait à RC ni où ni quand il a été acheté. RC nie dans son "récapitulatif" l'avoir eu en sa possession. On ne sait pas de façon certaine d'où provient le sang qui le tâche (déjà MDR et CR sont du même groupe)... Pas d'empreintes... Si RC trouve ce couteau dans sa poche à son réveil, il s'en débarrasse, rien ne prouve qu'il s'en est servi. Il est vraisemblable, mais seulement vraisemblable que ce soit l'arme du crime, et que le meurtrier l'ait mis dans la poche de RC ... Donc stricto sensu, ce couteau n'est pas une preuve.
et le pantalon :
- même chose que le couteau pour le sang : on ne sait pas de qui il provient, puisque on ne sait que le groupe (A) ; on ne pouvait pas en plus dater à l'époque les tâches corporelles. On n'a aucune certitude que RC l'ait porté le jour du crime (je n'ai rien vu attestant que les tâches de terre venaient du sol de la galerie ou des alentours). Il y a un évident problème de pv de saisie de ce vêtement (surcharge constatée par les experts). Le pli, indication de bon état, ne disparait jamais sur ce type de tissu synthétique. Ce n'est pas une preuve non plus.
On n'enquêtait pas un délit, mais sur un crime de sang et des plus graves puisque la victilme était une enfant. Les exigences de rigueur n'ont pas été à la hauteur.
"La peine irréparable suppose un juge infaillible" (Victor Hugo)
Ni plus, ni moins....