Citation :
Si jamais il avait dit cela, eh bien, le 4, aussitôt connu l'enlèvement de la gamine, Martinez disait cela aux gendarmes et Aubert de même et la gamine aurait été retrouvée le 4 dans l'après-midi.
Pour remettre les choses dans leur contexte, je répondais a un membre un peu agité qui prétendait – à force de trois points d’exclamation ou de quatre points d’interrogation à la fin de chacune de ses phrases - que Martinez était absolument certain qu'il n'y avait personne d'autre que le conducteur dans cette voiture, que Martinez se vantait d'avoir un regard capable de percer le métal, que Martinez avait pris le temps de fouiller la Peugeot de fond en comble et que Martinez était absolument certain que personne ne s'y trouvait caché.
D'abord, si Martinez avait été aussi catégorique, il l'aurait dit au procès et Ranucci serait toujours vivant a l'heure actuelle. Donc ce que vous dites 30 ans après est tout simplement contredit totalement par ce qui s'est passé au procès.
Ensuite (et c'est la raison pour laquelle je cite son entrevue avec Gérard Bouladou) si Martinez avait été aussi catégorique à l'époque, ses souvenirs seraient moins flous a l'heure actuelle. En effet, un regard si perçant et une fouille complète d’une voiture en une fraction de seconde, ca ne s’oublie pas, même après trente ans.