Citation :
Je parlais du rapport du gendarme, pas de celui du maître chien, mais cela ne change rien au problème. Il y a aussi une question de bête logique de base.
Bien sûr que le chien est mis en piste dit le rapport de gedarmerie et bien sûr qu'on lui a donné le pull à renifler qu'on venait de découvrir une demi heure plus tôt.
Il faut aussi de temps en temps lire les rapports intelligemment . Et "mis en piste", cela veut bien dire ce que cela dit.
Que le chien soit mis en piste, à partir du pull, on peut l’imaginer, parce que cela semble logique, pour les gens qui comme moi, croient ou pouvaient croire que l’on ne peut pas mettre un chien en piste à partir de rien. Cela, maintenant on le sait possible et d’ailleurs, au moment où la gendarmerie de Greasque a demandé l’intervention du chien arlésien, le pull n’était pas encore découvert.
Partant de là, quand dans le PV de gendarmerie (610 /2) signé par le Capitaine Gras, on lit :
Citation :
A 15 heures 40, le chien policier arrive sur place ; il est immédiatement mis en piste à partir de la galerie où le pull over a été découvert.
Il ne faut pas lire, même intelligemment ce qui n’est pas écrit.
Si le Capitaine Gras s’était contenté d’écrire «
il est immédiatement mis en piste à partir de la galerie », là on aurait pu supposer que………….
Mais il évoque le pull, pour désigner la galerie et pas pour dire que c’est avec lui que le chien a été mis en piste. Alors on ne peut pas supposer que…………
Dans le rapport de synthèse, le Capitaine Gras évoque la mise en piste du chien, mais ne parle pas de la découverte du pull. On peut imaginez pourquoi.
Pour savoir si le chien a été mis en piste à partir de quelque chose, il faut voir le rapport du maître chien. Et là, il n’est pas question du pull.
Citation :
L'odorat des chiens est infiniment plus puissant que le nôtre.
Là-dessus, comme on dit, « y a pas photo ». Maintenant s’agissant de l’intelligence…………
Citation :
Oui bien sûr le chien sait faire la différence entre les pistes puisque la quantité d'odeur qu'elle lui transmet n'est pas la même si la piste a 53 heures et 54 heures.
Même en admettant que cela soit possible, il y a une chose que l’on ne peut connaître, ni nous , ni le chien. C’est l’importance de la dégradation de la trace.
On peut imaginer qu’après une cinquantaine d’heures, la trace du bord de route est plus dégradée que celle du chemin. Et pourtant arrivé au bout du chemin, le chien a continué avec la trace du bord de route.
Si on pouvait prêter raisonnement au chien, on imaginerai qu’il s’est dit :
Cette trace est quantitativement et qualitativement, bien moins bonne, mais cela doit être la même, alors je continue.
S’il (le chien) a su le faire au bout du chemin, on ne peut exclure qu'il pouvait le faire ailleurs.
Si par contre, le chien a suivi la trace d’un gendarme, la dégradation de la trace n’a pas eu le temps de se faire.