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...Il est impossible que cette enfant qui serait restée plus d’une heure dans cette voiture, un jour où il faisait très chaud, n’ait laissé aucune trace. A plus forte raison, après un accident.
Il est en revanche bien possible, si CR est le meurtrier, qu’il ait cherché à effacer toutes les traces de son crime au moment de son séjour dans la Champignonnière : enterrer le couteau, changer de vêtements et pourquoi pas essuyer les empreintes éventuelles de l’enfant dans la voiture ?
Il aurait essayé de cacher les traces de son crime et il aurait laissé le pantalon taché de sang dans sa voiture.
Pour les gens dont c’est le métier de chercher des empreintes, il est facile de voir si l’endroit a été nettoyé ou pas.
Melle Di Marino lui a demandé s’il avait essuyé le couteau. A priori, elle ne lui a jamais demandé, s’il avait nettoyé sa voiture.
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Car en cette époque sans test ADN, seules d’éventuelles empreintes de doigts étaient à craindre. Et les endroits où l’enfant pouvait les déposer n’étaient pas légion (de plus, CR l’ayant toujours eu sous les yeux, pouvait savoir où elle avait posé ses mains)
Non, si vous croyez à la pose cigarette, vous devez tenir compte qu’à ce moment là, l’enfant n’était pas sous les yeux de Ranucci. Au moment de l'accident non plus.
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Je ne vois pas pourquoi la chaleur aurait permis de retrouver plus de traces ?
C’est les empreintes papillaires qui sont recherchées. La chaleur , surtout dans une voiture, entraîne la transpiration, et pourquoi pas une certaine moiteur des mains propice à………………..
Et après le choc, si la fillette était dans la voiture, elle aurait pu laissé des traces de doigt à des endroits où on ne s’attend pas à les voir.
Pour nettoyer sa voiture, encore eu-t-il fallu qu’il ait de l’eau à sa disposition. A la lecture du dossier, rien ne permet d’avoir cette certitude. Par contre ce sera présenté comme ça aux jurés :
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D’après les déclarations de Guazzone, Ranucci avait placé et repris au moment de son départ de la champignonnière, un jerrican de 30 litres, contenant apparemment de l’eau qui, selon toute vraisemblance,avait servi à Ranucci à effacer toutes traces de sang sur sa personne.
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Il n'est pas question de chaussée. Vous inventez des choses comme souvent d'ailleurs. Ce serait trop long de tout reprendre
Citation faite par Dalinou:
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"Lorsque le ravisseur eut terminé son sauvage forfait, il remonta dans sa voiture et repartit. Un peu plus loin, 500 ou 600 mètres plus loin, il vit stationnée sur le bord de la chaussée une Peugeot 304. "
Ranucci n’a jamais été aussi clair sur l’endroit où il s’est arrêté.
500 ou 600 mètres après le lieu du sauvage forfait cela se situe à environ 200 m de l’accès à la champignonnière et là, tout colle avec la déclaration de Aubert du 6 juin. On a même la cinquantaine de mètres pour faire le demi tour.
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Cela peut être tout aussi bien Pierre Bernard qui a copié le journaliste de Var Matin : comme Pierre Bernard s'avance un peu plus ("a confié au journaliste"), et que ce n'est pas son premier article, j'aurais tendance (peut-être à tort) à lui donner l'antériorité. Mais si ça se trouve, c'est un vieux roublard, qui lisant l'article de Var Matin a cru comprendre que P. Rambla avait fait une annonce à l'ensemble des journalistes et a du coup cru pouvoir reprendre la chose telle quelle, comme une déclaration à lui faite, sans que cela pose pb...
Ben voyons, un journal accepterait de sortir des informations avec un jour de retard sur son concurrent. De plus, je ne me souviens pas qu'un jour, Var-Matin ait pu être distribué à Marseille.
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tout cela plaide pour une source commune, qui ne serait ni la Police, ni les Rambla ; c'est pourquoi je pensais à une reprise en choeur, plus ou moins enrobée (la palme à Pierre Bernard : c'est peut-être lui le grand malhonnête finalement), de l'avis de recherche, qui ressemblerait à ceci : "on recherche un homme, signalement : jeune, de grande taille, bien habillé, circulant à bord d'une simca 1100 grise".
Pierre Bernard, le grand malhonnête……………………..
En 1974, Pierre Bernard est journaliste à Marseille. Il écrit essentiellement pour Le provençal, mais aussi pour d’autres journaux du même groupe de presse, comme Le Soir par exemple.
En 1974, au moment des faits, Pierre Bernard s’est trouvé, comme tous les journalistes, dans les couloirs de l’Evéché. Il était là lorsque le 6 juin, le couple Aubert est arrivé et qu’ils n’ont pas reconnu Ranucci.
En 1974, le journal Var-Matin est dans le même groupe de presse que Le Provençal. C’est dire que les journalistes de ce journal, qui sont à Toulon, n’ont même pas à ce déplacer à Marseille, pour avoir des informations …………………..de Marseille.
A eux de les « arranger » un petit peu, parce que dans le Var, les deux journaux (Var-Matin et Le Provençal) sont diffusés.