On se demande surtout ce que Alain Aubert a bien pu voir ...

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cyril :
Mais tout ça c'était pour dire que j'ai du mal à croire à sa version de l'évanouissement dans sa voiture au bord de la chaussée, surtout qu'Alain Aubert a vu la voiture vide.

il n'a rien dit de tout cela à l'Evêché.

Logiquement, si Martinez n'a noté que les numéros 1369 et 06, les lettres SG, il les a bien obtenues d'Alain Aubert qui a noté la plaque minéralogique de la voiture arrêtée. C'est bien la 304 et il est passé devant, a fait demi-tour, s'est arrêté pour crier "ne faites pas l'imbécile...". Si Ranucci était dedans impossible qu'Aubert ne l'ait pas vu.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi
Si C Ranucci est tombé sur le plancher de sa voiture, les Aubert n'ont rien pu voir du tout.
S'il avait regardé à l'intérieur de la 304, il l'aurait dit dans sa déclaration à l'Evêché. Ce n'est pas le cas.

Je rappelle un post que j'avais déjà mis et qui figure en page 30 de ce même fil :

1) - Noté sur le livre de G Bouladou (1er livre) 2) - Dans l'émission "secrets d'actualité", Martinez déclare qu'il possédait le début : 1369 et la fin : 06.....

3) - et pour compléter (cf la déposition du 6 juin 1974 de M Martinez) Dès le 6 juin, M Martinez déclare bien qu'il a relevé la plaque complète (peut-être n'est-il pas sûr du numéro, et demande-t-il confirmation aux Aubert, cela c'est d'accord)

Mais le numéro, M Martinez l'a relevé en totalité

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Et Aubert le lui a confirmé.

Ce n'est pas impossible

Mais qu'appelle-t-on "confirmer" ?

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c'est le contraire d'infirmer

Dans sa déposition, Alain Aubert déclare:

« [...]En ce qui me concerne, j’ai effectué une cinquantaine de mètres à bord de ma voiture, j’ai fait un demi-tour, et je me suis arrêté à nouveau à la hauteur de la 304 Peugeot. Je suis descendu de voiture, et j’ai entendu des bruits de branchages provenant de la direction où l’individu s’était enfui. Bien que je ne le voyais pas à cet instant, car il m’était caché, j’ai crié à haute voix, à son intention : « Monsieur revenez, vous n’avez qu’un accident matériel, n’aggravez pas votre cas en prenant la fuite. » Cet individu m’a alors répondu les paroles suivantes : « D’ACCORD, PARTEZ, JE REVIENDRAI »
« Comprenant bien que cet individu n’avait aucunement l’intention de revenir, j’ai relevé le numéro d’immatriculation de sa voiture et je suis remonté à bord de mon propre véhicule afin de communiquer ce numéro minéralogique à la personne qui avait eu l’accident de la circulation et qui était restée sur les lieux. (du moins, je le supposais)[...]."

S'il s'arrête à hauteur de la 304 et qu'il sort, c'est que logiquement il est bien près de la voiture. S'il relève le numéro d'immatriculation, c'est qu'il est forcément devant ou derrière. Maintenant la question est: admettons qu'Aubert n'ait pas regardé à l'intérieur du véhicule et qu'il ne se soit contenté que de noter le numéro, est-ce que Ranucci évanoui sur le plancher aurait pu échapper au champ de vision d'Aubert?

oui forcément
Est ce que jayce peut confirmer ?

C'est le PV du 6 juin, et il n'est pas du tout fiable ce PV compte tenu des évolutions qu'il comporte ; c'est dans ce PV par exemple que le paquet volumineux se transforme en enfant vêtu d'un short blanc. (et ce n'est qu'un exemple, car il y a d'autres évolutions à signaler)

Non ! Il faut prendre plutôt le PV récapitulatif du capitaine Gras qui retrace ce que les Aubert ont dit dès le départ

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Je pense que si M. Aubert était passer près de la 304 (1m environ), il aurait forcément pu voir quelqu'un affalé sur le plancher, même sans y faire attention. Maintenant, si M. Aubert s'est arrêté et est aller vers le talus, il est fort possible qu'il n'ait pas fait le tour de la Peugeot. Il semble que les Aubert aient très vite reconnu la 304, et la partie enfoncée était côté route. D'après M. Aubert, il est descendu de voiture après son demi-tour. Il est donc probable qu'il ait déjà noté le numéro sur son premier passage. Donc, pour conclure, M. Aubert n'a à mon sens pas forcément approché la 304 suffisamment pour distinguer quelqu'un sur le plancher. S'il s'en était approché, il aurait vu, forcément.

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Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.

Oui, jpasc

Je voulais dire : comment s'y est pris M Aubert pour confirmer ?

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