Citation :
En espérant cette fois-ci ne pas me tromper, il me semblait que vous n'étiez pas d'accord avec le fait que les témoins aient reconnu implicitement qu'il pouvait y avoir une fillette à bord.
C’est bien cela, je ne suis pas d’accord et je ne le suis pas, parce que cette reconnaissance implicite, c’est vous qui l’imaginez, à partir d’une situation (le non étonnement) qui ne veut pas forcément dire, ce que vous voulez lui faire dire.
Citation :
A quoi je répond(ai)s, sans les Aubert si on dit qu'ils n'ont pas vu l'accident (jpasc les comptait me semble-t-il comme n'ayant pas vu de fillette et donc participant à cette preuve "par défaut" de l'absence de M-D dans la voiture au carrfour. Sans me positionner sur les Aubert à ce niveau, je reprenais l'argumentation avec les 4 témoins), mais avec V. Martinez et C. Bonnafos, que si les témoins n'ont pas été choqués par le fait qu'on leur dise qu'il y avait une fillette à bord, c'est bien qu'ils jugeaient possible qu'il y en ait une. C'est la reconnaissance implicite de la possibilité matérielle de la présence de la fillette qu'on peut conclure de leur non étonnement.
Et là, j'avoue que je vois mal le lien avec le fait qu'ils n'aient pas la connaissance de l'intérieur de la 304.
Je reprends votre exemple :
Citation :
S’il était vraiment impossible de ne pas avoir vue M-D dans cette voiture au Carrefour, ces témoins seraient dans le cas de personnes entrant dans une pièce vide, en scrutant tous les coins sans voir quiconque, et à qui on dirait, ou qui verraient quelqu’un sortir ensuite de la pièce !!! Croiriez-vous qu'ils ne s'étonneraient pas ?
Bien sûr que ces personnes seraient étonnées. Elles le seraient parce qu’elles avaient la connaissance que la pièce était vide.
Supposons que parmi ces personnes, il y en a qui ne s’étonne pas. Elles ont bien vu quelqu’un sortir de la pièce, mais elles ne s’étonnent pas.
La première explication qui vient pour ce non étonnement, c’est que pour ces personnes là, la connaissance de l’état de la pièce n’est pas aussi parfait que pour les autres personnes. Autrement dit, ces personnes n’ont pas la certitude que la pièce était vide.
C’est exactement la situation de Martinez et de Melle Bonnafos et c’est pour cela que je dis que la non connaissance de l’intérieur de la 304, suffit à expliquer leur non étonnement.
Quand à savoir si les témoins (et n’importe qui d’ailleurs) jugeaient possible qu'il y ait eu une fillette dans la voiture, la question ne se pose pas. A partir du moment où ils n’avaient pas la connaissance d’éléments qui entraînaient l’impossibilité, ils ne pouvaient que juger la chose possible.
C’est ce que dira Martinez quand il appellera la gendarmerie de Greasque le 5 juin à 10 h :
Citation :
Et que contrairement à ce qu’il avait déclaré dans sa plainte, il pensait qu’un enfant avait pu se trouver dans le véhicule tamponneur.
Là, on voit bien que si Aubert lui avait parler d’un gosse le 3 juin, ce n’est pas cela qu’il aurait du dire aux gendarmes. Il aurait du être plus affirmatif. Il aurait du dire qu’un enfant se trouvait dans la voiture, parce que le témoin Aubert lui avait dit qu’il avait vu cet enfant en descendre (de la voiture)