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Si le Capitaine Gras s’était contenté d’écrire « il est immédiatement mis en piste à partir de la galerie », là on aurait pu supposer que………….
Mais il évoque le pull, pour désigner la galerie et pas pour dire que c’est avec lui que le chien a été mis en piste. Alors on ne peut pas supposer que…………
La prose gendarmesque au contraire quand on la lit correctement dit qu'il y a un rapport entre la piste et le pull et c'est écrit clairement.
Pas du tout. Dans ce qu’a écrit le capitaine Gras, il y a un lien certain entre la piste et la galerie, entre la galerie et le pull, mais il n’est pas écrit clairement qu’il y a un lien entre le pull et la piste, ou la piste et le pull, si vous préférez.
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Pour savoir si le chien a été mis en piste à partir de quelque chose, il faut voir le rapport du maître chien. Et là, il n’est pas question du pull.
Je ne peux pas être d'accord avec vous. Le maître-chien ne s'occupe que de la piste, pas ce qui la motive, ce n'est pas de son ressort, c'est du ressort du capitaine Gras. Donc espérer trouver les tenants et les aboutissants et les causes du suivi de la piste dans le rapport de l'exécutant me semble au contraire une erreur.
Dans son rapport le maître chien, indique bien le motif pour lequel, il lui a été demandé d’intervenir. Il appelle cela :
5. Nature de l'affaire
Dans ce rapport, il y a pas mal de chose, même celle que vous ne voulez pas voir, comme l’indice de départ.
Je n’espère rien, je constate simplement que dans ce rapport, nous trouvons les réponses aux questions que nous pouvons nous poser.
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Et vous supposez que la piste du bord de la route est moins bien que celle du chemin, rien ne permet de l'affirmer, il n'y a sans doute que très peu de passage sur le bord de la route et dans le fossé.
Chaque passage de voiture soulève de la poussière, ce qui peut « polluer » la trace. Et des voitures, il en est passé sûrement plus sur la route que dans le chemin.
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Comparer les gendarmes à Dupont/Dupond je ne sais pas s'ils vont aimer.
Ce n’est pas moi, mais vous qui le faites.
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C’est une question de probabilité de la coïncidence de lieu et de temps en même temps. Or rien ne permet de dire que la coïncidence est effective. Vous comprenez bien que si au moment où Ranucci se présente dans la galerie, le pull n’est encore pas là, il n’est pas possible de parler de coïncidence.
Non c'est une coïncidence de lieu seulement. Pas de temps.
Vous commencez bien mal et vous perdez toute crédibilité.
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Quelle est la chance pour que Ranucci se gare et que l'homme laisse le pull dans le même espace formé par ce rayon autour du lieu de l'accident ?
Maintenant : quelle est la probabilité pour que l'homme laisse son pull par hasard dans le même enclos de la champignonnière, là où se gare Ranucci.
Rapporté à ce rayon, on est gentil si on dit qu'elle est divisée par deux tout au moins. On tombe à 30 %. Quelle est la probabilité pour que Ranucci se gare tout autour du second terre-plein et que l'homme y laisse son pull par hasard ? La surface représente 5 % de l'ensemble.
La probabilité tombe déjà à des valeurs infinitésimales. Mais ce n'est même pas cela. C'est le même tunnel, à savoir une surface qui représente 1 pour mille des 5 %
Nous y voilà. Vous faites donc un rapport de surface.
Prenons une surface circulaire ayant pour centre, non pas le lieu de l’accident, mais plutôt l’endroit où Ranucci s’est arrêté, puisque c’est bien de là qu’il est parti pour rejoindre la galerie.
A partir du PV 610/2 du Capitaine Gras, le chien aurait suivi une piste de 1200 mètres. Selon le même rapport, entre la galerie et l’aplomb du lieu du crime, il y aurait 775 + 413, soit 1188 mètres. Prenons un rayon de 1500 mètres.
On a donc une surface d’ environ 7 millions de m2, que l’on peut tout de suite diviser par deux, parce que Ranucci est parti devant lui.
A partir de quelle distance y a-t-il coïncidence(ou plutôt juxtaposition) entre la voiture et le pull ? un mètre, dix mètres ?
Vous devez considérer qu’à partir du moment où Ranucci pénètre dans la galerie, on peut y voir coïncidence. Considérons donc, et prenons donc la surface de la galerie, délimitée par l’entrée et par la position du pull, comme surface de référence, soit environ 120 m2 (40 x 3).
Avec ces chiffres là, nous avons 3,5 millions / 120, soit quelque chose qui avoisine les 30000 possibilités. On est très loin de votre estimation en milliard de milliard. Vous faites une erreur, avec un rapport au nombre de zéro impressionnant.
Mais à ce stade là, nous ne sommes pas juste, non plus et c’est là que vous commettez la plus grosse erreur.
Tout simplement parce que Ranucci n’est pas allé à pied dans la galerie, mais en voiture.
Donc, parmi les zones possibles, il ne faut retenir que celles qui sont accessibles en voiture.
Les chemins carrossables représentent
moins de 3 % de la surface. Je vous le démontre quand vous voulez.
Mais prenons 3%.
Nous n'avons plus qu’environ 900 possibilités.
Ce chiffre est maximal.
Si nous tenons compte, que l’objectif de Ranucci était avant tout de cacher son véhicule, on s’aperçoit que la plupart des possibilités ne satisfont pas à cette condition.
Au final, il ne doit pas rester grand-chose comme cachette possible et donc comme possibilités.