Citation :
Le bourreau fixait le harnais avec un claquement sec tandis qu'un aide, placé de l'autre côté de la machine, abattait le tranchant de sa main sur la nuque de Christian.
Le suivant pourrait expliquer en partie ce geste du "photographe" - geste que je trouve bizarre et déconcertant.
Citation :
[...]
C'est pourquoi, pour abréger la conscience du condamné, l'aide ( le "photographe " ), pouvait parfois porter un coup du tranchant de la main sur la nuque de celui-ci , afin de l'étourdir. A ce moment, l'exécuteur faisait fonctionner le déclic entrainant la chute du couperet.
C'est d'ailleurs ce que raconte Perraut dans les dernières lignes du POR.
Etait-ce quand même nécessaire ? Je me dispose à croire qu'il ne l'était vraiment pas, comme le poids du mouton et la force acquise grâce à la vitesse de sa chute auraient dû assommer le condamné tout de suite. Donc, le condamné n'aurait pas pu éprouver de douleurs.
Je me demande si le geste du "photographe" aurait pu se refaire à plusieurs reprises. S'il avait porté un seul coup, le verbe serait au passé simple, n'est-ce pas ? Donc, il "abattit le tranchant de sa main sur la nuque ..." Comme le verbe est à l'imparfait, je me pose des questions. S'agit-il seulement de la concordance des temps ou s'agit-il d'un geste fait à de multiples reprises ? Je maintiens que même une fois est une fois de trop. Je le prends comme un acte haineux dont le seul objectif consistait à humilier le pauvre bougre.