Citation :
c'est vrai, le 7 juin, l'avocat n'est pas présent.
Néanmoins, vous n'avez pas répondu à mon explication sur le pantalon
Je la remets
"Le pantalon de couleur sombre apparait dans le PV d'Alessandra du 5 juin 74 à 22h.
Dans l'interrogatoire du 6 juin 74 à 1h30 du matin, donc 3h30 après la saisie, C Ranucci déclare que "le pantalon bleu qui se trouvait dans ma voiture est bien celui que je portais au moment de l'accident. Les taches (que vous me dites être des taches de sang) qui se trouvent sur la poche sont inexplicables en ce qui me concerne. Je pense que ce sont des taches de terre."
Si les policiers n'avaient pas saisi de pantalon, que ce soit dans le coffre ou dans le garage, comment C Ranucci aurait il pu parler de son pantalon bleu ?
A propos des taches, il parle au présent de l'indicatif et pas au conditionnel, c'est donc qu'on lui présente bien le pantalon, sinon comment pourrait il contester que ce soient des taches de sang et penser que ce sont plutot des taches de terre ?
Il faut bien que tout cela se fasse de visu."
Si cela est faux, alors, soit c'est un oubli, soit il faut envisager que le PV est bidonné
Probable qu'ils aient vu le pantalon dans le garage, qu'ils en notent la saisie et oublient de l'embarquer ... J'insiste dans le garage, question de logique, pourquoi avoir un falzard nul dans son coffre de voiture pour aller bosser, franchement, donc si ce pantalon a été vu, ce n'est que dans le garage, sur ou à côté de sa mob ou meule. Et pourquoi garder un froc comme terrible pièce à conviction ?
Concernant les taches, ils y vont au flanc en l'interrogeant sachant que le meurtrier doit avoir des taches de sang sur son pantalon. Ils ne font que prêcher le faux pour avoir le vrai et l'obliger à avouer. Mais CR est retors et n'avoue pas. Quand il dit qu'il le portait le jour de l'accident .. de quel accident parle-t-il ? aucune date de précisée. On ne l'interroge pas non plus sur le haut qu'il portait ?
D'où, le renvoi du personnel (j'ai répondu sur la page précédente) sous prétexte de reprendre la 304 et piquer en lousdé le froc manquant à l'appel.
Suis pas d'ac non plus sur l'histoire des conjugaisons et des temps employés. C'est du
. Si ce froc avait été mis sous son nez, les enquêteurs n'auraient pas manqué de noter : "
le pantalon que vous me montrez comportant des taches de sang à la poche ..." Or ce n'est pas du tout ce qu'il dit.
Et ce froc n'était pas davantage présent sur le bureau du juge le 7, donc Jean-François LeForsonney invente là !
Donc le PV initial ne pouvait que comporter les "2 cheveux" envoyés au labo et non pas le froc en sus. Ils se sont rendus compte de leur erreur à temps. Quoique dans cette affaire, on n'est plus à une couillasserie près !
Au fait, il est où ce 2ème PV de Gioffredo ? celui que Webrider a mis dans sa galerie est parfaitement illisible, c'est dommage.