merci de nous accorder quelques beignes !

Ainsi donc CR prend des beignes à 1 h 30 du matin et ces beignes le font avouer à 14 h 30. C'est logique.

bin oui je pense qu'il n'a pas été ménagé même si je ne crois pas à la torture à proprement parler, le supplice viet kong par ex.

Je crois plus à un lent processus d'usure mentale. exactement comme celui qu'a subi Patrick Dils, alimenté de quelques beignes et baffes.

Je me souviens avoir entendu Frédéric Pottecher parlant de la réputation de la police marseillaise. Il fallait avoir les reins solides pour tenir le coup.

Ce qui a été constaté en début d'après midi le 6, c'est que madame Aubert avait beaucoup plus de force de conviction que l'équipe des enquêteurs. Il faut dire que Ranucci avait été bien mûri... et que l'entrée des Aubert avait été bien préparée.

Contrairement à Patrick DILS qui avait un caractère faible, CR avait du caractère. Il tenait tête à ses supérieurs à l'armée et ne baissait jamais les yeux.
Il était arrogant avec les policiers, c'est lui même qui le raconte et les policiers l'ont raconté. Quand on lui posait une question sur la petite fille (au moment où il niait) il demandait aux policiers et au commissaire Alessandra s'il n'était pas malade. (voir son récapitulatif)
Quand il a été interrogé sur le pantalon qui était dans le coffre de sa voiture, il a commencé à comprendre que cela allait mal pour lui. Il savait que le sang qui était dessus était celui de MD. Il a donc donné une réponse débile au début car il ne savait pas quoi dire sur ce sang : "Pour moi c'est de la boue" mais il a compris que cela chauffait contre lui.
Malgré cela, il a refusé d'avouer. Il était persuadé, pour des raisons longues à expliquer, que les Aubert n'avaient pas vu l'enfant.
Et quand il a été confronté aux personnes qui l'avaient vu s'enfuir avec MD, il a craqué. Son système de défense ne tenait plus.

Je crois que le processus d'usure mentale est entamé depuis que le livre de Gilles Perrault est sorti. Il faut croire que cela marche mieux sur certaines personnes que sur d'autres

Parfois vous me faites peur : quand vos amis entrent dans les toilettes, vous pensez qu'ils peuvent se trouver dans les égouts après

C'est exact, il y a certaines personnes avec qui le travail d'usure n'a pas fonctionné.
Ex : Guillaume Seznec. Il faut dire qu'il avait 45 ans !!

C'est certain, c'est beaucoup plus facile avec des petits jeunes de 16 et 20 ans !!!

Les bureaux de l'Evêché donnent soit sur la cour soit dans la rue suivant du côté du couloir où ils se trouvent. donc CR a été interrogé soit dans la cour, soit dans la rue, pour que les journalistes ne puissent pas entendre ses cris.

J'ai relaté ma conversation téléphonique d'hier avec Roger Arduin qui était journaliste à Europe 1 à cette époque là.

Il m'a affirmé qu'il n'y avait aucun journaliste présent le 6 juin à 1h30 du matin lors de l'interrogatoire de CR à l'Evêché.

Ils sont arrivés vers 9 ou 10 heures du matin.

Vous devriez vérifier par vous-même !

A mon avis, vous avez mal compris : c'est Hardouin qui s'est pointé à 10h avec son magnéto à bandes, car d'autres journalistes certifient avoir été là. En plus, Ranucci ne présent pas de traces de brulures au pipi, ni ne bosses sur la cabessa.

Ah oui et quels journalistes étaient là ? donnez des noms.

Jean Laborde de Paris Match

et alors cela vous choque, il aurait fallu que l'on fasse avouer Ranucci avec des sucettes peut être? je vous rapelle qu'il avait tout de massacré à coups de pierres et égorgé une fillette.

voilà ce que je lis dans le Paris Match n° 1592 30 novembre 1979 écrit par Jean Laborde :

"tout au long de l'interrogatoire, des journalistes campent devant la porte même du bureau où le commissaire Alessandra et ses inspecteurs questionnent Ranucci"

Il parle de journalistes donc il n'y était pas lui-même semble t-il.

A 1h30 du matin, il n'y avait aucun journaliste présent à l'Evêché.
Ils étaient présents vers 9 ou 10 heures du matin.
Je vous rappelle que Roger Arduin qui m'a donné ces éléments est convaincu de la culpabilité de CR.

D'autre part, dans Paris Match de 1982, Jean Laborde parle des époux Aubert : "Ceux-ci ne le reconnaissent pas d'abord. Puis, ils se rétractent..."

Il y a donc 3 journaux qui affirment cela : France Soir, Nice Matin et Paris Match.