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Au procès, il ne s'agit pas de refaire l'instruction : les pièces à conviction sont à disposition de la Cour et du Jury, éventuellement des avocats, pas de l'accusé. Il est un peu tard pour les contester. D'ailleurs, lorsque Ranucci est interrogé à propos du couteau désigné comme l'arme du crime, il prononce le fameux "négatif !" lorsqu'on lui demande si c'est le sien... pour autant on n'ouvre pas de débat. Pour tout le monde, Ranucci ment... parce que le contenu de l'acte d'accusation n'a pas lieu d'être remis en cause.
Tout ça est très beau, mais ne change rien à ce que je disais : Ranucci a vu le pantalon (tout comme le couteau) au procès, et ne l'a pas contesté (contrairement au couteau).
oui mais ce qui laisse songeur, c'est que ce pantalon que les policiers ne lui ont pas montré le 6 lors de l'interrogatoire à l'Evêché, ne semble pas à ce moment là présenter des taches de sang épaisses et homogènes vu la façon dont Alessandra interroge Ranucci à ce propos. Il parle de taches sur la poche, ce à quoi Ranucci rétorque qu'il pense que ce sont des taches de terre.
Si ces taches étaient aussi importantes, il n'y aurait aucune ambiguité possible !
Alors à partir du moment, où l'on sait que le PV sur lequel figure le pantalon est un faux, faut il s'étonner que ce pantalon devienne dans les mains du docteur Vuillet quelques jours plus tard lors de son analyse un pantalon inondé de sang ?