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Citation : Comme, en plus, je ne connais de Grivel que ce qu'en dit Gérard BOULADOU, je ne peux me prononcer.
Voilà "l'intégrale" des interventions de M. Grivel dans l'émission de télévision de la chaine treizieme rue. Les suites de points sont des silences. Les points entre parenthése sont des mots que je n'entends pas bien.
S’il reconnaît l’accident, c’est lui. S’il reconnaît pas l’accident, qu’on lui à volé la voiture ou autres, on va être dans la merde.
Et ce con, il reconnaît l’accident, tout de suite, sans problème.
C’est pas un truand ni un voyou, c’est un pédophile.
Lorsque les époux Aubert sont rentrés pour ( ………….) confrontation dans le bureau de
M. Alessandra, j’étais avec Ranucci bien sûr, euh……. madame Aubert elle a dit : « c’est lui, (il montre du doigt), c’est lui. »
Il a fondu en larmes. Il s’est écrasé comme une ……. molasson, en disant : « je ne suis pas un salaud, je ne suis pas un salaud. Je voulais pas la tuer ».
Il a passé les aveux ensuite qu’on connaît, que tout le monde connaît.
Il connaît pas Marseille. Quand je lui demande, bon comment çà se présente cette cité et tout. Oh, il me dit, be, je vais faire un plan. C’est lui-même qui nous dit : « Je peux faire un plan ? ». C’est lui même qui le propose. On aurait pas été obligé de lui faire faire un plan.
Bon, une cité quelconque à Marseille. Il enlève une enfant, et puis c’est terminé. Il nous fait un plan, mais vraiment précis. Je vous ai dit même que l’herbe. Il marque même la présence herbe, et la rue (…………........) comment çà se présente cette rue, comment elle est cette rue ? Je savais que la rue, elle monte, la rue d’Albe, elle monte énormément. Je savais comment elle se présente.
Il me dit : « je suis arrivé devant un immeuble, je me suis garé, après j’ai manœuvré,………. »
il m’a dit : « ouh là là, j’ai même failli, j’ai même failli callé »
et elle monte, elle monte énormément. Effectivement, la rue d’Albe, elle monte à 12, 15 degrés, je sais pas quoi. Cà n’a pas d’importance.
Il garde le pantalon, inondé de sang, il est pas tâché, il est inondé de sang. Il garde le pantalon dans le coffre de sa voiture.
Et le couteau, il nous dit où est le couteau, alors qu’on serait en train, 32 ans après, en train de le chercher. S’il nous le dit pas, on trouve jamais le couteau, c’est impossible, c’est impossible.
La chose qui m’a le plus surpris, c’est à la reconstitution, quand le juge, en présence de ses avocats, lui demande, dans la champignonnière, où il a mis le couteau. Il est parti comme un fou, il m’a traîné avec (…………..), j’étais menotté à lui, je veux dire, mon bras gauche et lui son bras droit, j’étais menotté à lui, il m’a traîné, d’un coup, sur une vingtaine de mètres, quitte à me faire trébucher mais sans aucune méchanceté voulue aucune.
Et………………avec une certaine fierté, il a dit au juge : « c’est là que je l’ai mis, que je l’ai enfoncé ».
Pile l’endroit où le couteau avait été retrouvé. Il faut le faire quand même.
Il avait l'air d'être fier de dire, voilà mon couteau, parce qu'il avait l'air d'y tenir à son couteau. Mon couteau, c'est là que je l'ai mis, comme un enfant qui dit , voilà, j'ai caché mon jouet ici, personne me le prendra.
On a parlé d’un sadique au pull-over rouge qui traînait avec une Simca 1100 d’un quartier dans l’autre ainsi de suite, mais où est le problème, où est le problème.
Le pull-over rouge qui a été trouvé dans la champignonnière, il dit qui l’est pas a lui. Bon, on lui est pas revenu là dessus.
Sur le PV de (………….), on dit qu’il est pas à lui, bon, on en parle plus, mais il est peut être à lui tout simplement.
Et s’il est pas à lui, c’est pas un problème, il appartient à n’importe qui.
Ranucci me dit : « Qu’est-ce que je Pierrot… ? »
Pierrot, je me rappellerai toujours, il m’appelait Pierrot, je ne sais pas pourquoi.
« Pierrot, qu’est-ce que je risque pour çà ? »
Be, je lui dis, tu sais, si tu te défends bien, tu as enlèvement d’enfant avec assassinat et tout, vingt ans, perpette ou alors, comme il y avait la peine de mort en vigueur à l’époque, tu te défends bien autrement tu risques la peine de mort.
Il me répond, une réponse qui m’a sidéré.
Oh, il me dit : « Pas pour si peu ».
Comme s’il avait jeté un kleenex ou tué une mouche.
Il a jamais mesuré l’importance de son acte, jamais.
Sa mère vient tout de suite après (……)M. Alessandra.
Euh, : « Vous allez le mettre en prison ou je le ramène à Nice. »
Cà, c’est une chose qui m’a toujours ébranlé, çà m’a toujours ébranlé et je le dis et je le maintiens et je l’affirme.
Et M. Alessandra, bon, il lui a restitué la voiture parce qu’elle était à crédit. Elle avait été fouillée, examinée de fond en comble et,
« Je voudrais son chéquier parce que j’ai procuration, parce que j’ai besoin de payer les crédits et j’ai besoin de son argent. »
Voilà la réaction de Mme Ranucci, Mme Mathon. Je peux le dire maintenant, je n’ai pas honte de le dire, je l’affirme et je l’ai vécu. Cà m’a ébranlé
Perrault, dans une émission en 85, ou en……. Je m’en rappelle plus, ou en 85, je pense pas, nous a traité, enfin nous, police de Marseille, comme une police marseillaise qui est différente des autres, parce que nous on est une police spéciale.
Ya, ya, ya qu’une seule police spéciale, différente, c’est Marseille………Les autres, elles sont gentilles, elles sont bien, enfin peu importe.
Il nous a traité du crime de forfaiture. C’est grave. Ca veut dire que nous on est criminel, on se retrouve avec les menottes, on va aux Baumettes.
Puis comme la forfaiture, il n’a pas pu apporter la preuve, aucune preuve de ce qu’il avançait, de ce qu’il disait et sa thèse, il a été condamné en première instance, en appel et son pourvoie en cassation a été rejeté. Il a été condamné à de forts dommages et intérêts
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