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Hypothèse :
Le 5 juin, un gendarme découvre le couteau (dans la champignonnière comme le raconte le gendarme de G Bouladou, un peu avant de découvrir le pull) et le prend à la main, le montre à ses collègues "tiens, un couteau" se disent-ils. Le couteau est ramené au fourgon de gendarme stationné à proximité.
Mais ce couteau a été manipulé, il porte les empreintes, non seulement de celui qui s'en est servi, mais également des gendarmes qui l'ont tenu. Les empreintes deviennent inutilisables. Mais qu'importe !
Fait sans doute malheureusement courant dans les années 70 et précédemment ou les "scenes de crime" (et à fortiori ici scene hors crime) n'étaient pas préservées comme à notre époque
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Il est 14h30, et la fillette n'est pas encore découverte, on ne sait pas qu'elle est morte, on ne sait pas qu'elle est à quelques centaines de mètres tuée de plusieurs coups de couteau. Alors ce couteau a pour le moment peu d'importance.
On découvre enfin le corps et on comprend immédiatement que l'enfant a été tué à coups de couteau.
C'est loin d'etre aussi évident car les premiers éléments trouvés sont des pierres ensanglantées
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Oui, mais ce couteau qu'on a découvert un moment auparavant devient donc très important. Le problème c'est qu'il a été manipulé et que les empreintes des gendarmes sont visibles dessus.
On est ici dans de la fiction,certes,mais il faut quand meme trouver qui se cache derriere ce "on",càd quelqu'un ou plusieurs personnes ayant le couteau en mains ou sachant qu'un couteau a été découvert à la champi
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Si on se rend compte que la procédure n'a pas été suivie, il y a faute, et le responsable sera bien évidemment le chef de tout ce petit monde, et le chef, c'est qui ? Le capitaine Gras ! Et le couteau découvert, on est obligé de ne pas s'en servir dans la procédure
Vous raisonnez à la place des gendarmes;ne croyez vous pas plus logique qu'ils ramenent le couteau à examiner quitte à y trouver à la fois les empreintes du meurtrier et celles du gendarme?
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Donc pas de faute possible, et il faut absolument pouvoir s'en servir dans la procédure : alors il faut effacer les empreintes !
Et effacer celles du meurtrier
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Ce qui me gène aussi dans cette histoire de couteau, c'est justement qu'il n'y avait pas d'empreintes. On ne dit pas que les empreintes trouvées dessus sont inutilisables, mais bien qu'elles sont inexistantes. Et cela ce n'est pas normal. L'humidité de la tourbe ou l'enfoncement dans ce type de terrain ne peut pas "effacer" totalement les empreintes ; il peut les effacer partiellement, les détériorer, les brouiller, mais pas les effacer en totalité jusqu'à pouvoir dire "il n'y a aucune trace d'empreinte".
Qu'en sait on vraiment? Quand et comment les empreintes peuvent etre exploitées?
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Bien sûr que les gendarmes et policiers ont pu s'entendre sur ce coup malgré leurs "divergences corporatistes", car lorsqu'il y a urgence et surtout risque de voir une procédure tombée complètement à l'eau et qu'il y a risque de voir s'échapper un meurtrier d'enfant (car ils sont tous convaincus a priori de la culpabilité de C Ranucci), on se sert les coudes et les "divergences", on les oublie devant des priorités.
Elaborer un montage digne d'un scénario de série B en quelques minutes en espérant que tout colle et que tout le monde marche dans ce "complot"
alors qu'il suffit ,encore une fois de tirer sur la ficelle pour prendre le poisson,c'est un défi au bon sens