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Je lisais la déclaration qu'aurait faite le gendarme Subercaze à Bouladou, mise en ligne par Danou sur un autre site dont voici un extrait : ' J'aimerais bien rectifier quelque chose ... c'est vrai qu'au départ, il y a eu un peu un imbroglio avec la plainte, le démarrage de l'enquête, etc. …. '…
"La déclaration qu'aurait faite le gendarme", c'est bien comme cela qu'il faut l'entendre. Avec Bouladou, nous ne sommes sûr de rien. Bouladou raconte la conversation téléphonique qu'il aurait eu avec le gendarme qui le 3 juin 1974, a enregistré la plainte de Martinez. Dans le récit, le nom de Subercaze n'est pas cité.
Déjà, il y a peu de chance que ce soit le gendarme qui ait appelé Bouladou, mais plutôt que ce soit lui, Bouladou, qui ait appelé le gendarme. Il l'aurait appelé pour lui demander quoi ? Nous n'en savons rien. Le gendarme parle et nous pouvons nous demander ce qu'il tient tant à rectifier, puisque finalement il parle surtout du pull-over et pratiquement tout ce qu'il dit est faux.
Il dit que le pull était "crade", nous savons que c'est faux. Il dit que le pull a été découvert le même jour que le couteau, nous savons que c'est faux. Il est peu probable que ce gendarme de Greasque , se soit trouvé le 5 juin, à la champignonnière, au moment de la battue. Monnin y était, certainement avec des hommes à lui, donc des gendarmes d'Aubagne.
Le 6, c'est Aubagne qui a été "réquisitionné" pour la recherche du couteau, pas Greasque. De plus, en 74, toutes les brigades n'étaient pas équipées d'une "poêle".
Donc à priori, ce gendarme n'a participé, ni à la découverte du pull, ni à la recherche du couteau.
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Ainsi selon un des acteurs de l'opération de cette journée il y a bien un « imbroglio' et comment lui donné tord quand on comprend que les gendarmes, sur le terrain depuis de longues heures suite à des témoignages concordants, ont attendu la découverte du corps pour prévenir les autorités compétentes ; procureur, juge et policiers en charge de l'enquête pour enlèvement, et leur dire aussitôt qu'un ordre était parti pour Nice en vue de la préhension du fuyard soupçonné du rapt et du meurtre de la petite.
Vous affirmez des choses que vous savez fausses. Le Procureur et la Juge ont été prévenus par un coup de téléphone passé à 15h50. L'ordre d'appréhender Ranucci a été donné par téléphone à 15h55, donc après l'appel au Proc et à la Juge, donc très certainement à la demande de la Juge.
Rien ne dit qu'à ce moment là, les policiers aient été prévenus par des gendarmes.
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Il semble bien que ce soit l'appel de Martinez à la gendarmerie de Gréasque le 5 au matin qui sonne le branle-bas (en fait il est possible que l'appel arrive un cran au dessus, à Aubagne par un canal interne). Le capitaine Gras comprend immédiatement l'importance du témoignage de Martinez.
Il fait le point avec ses hommes. Nous savons qu'ils disposaient à ce moment de la plainte du 3 de Martinez, probablement d'une visite non-consignée de Guazzone, peut-être le souvenir du passage des Aubert du planton de Rocquevaire le 3 juin. Il est fort peu probable qu'Aubert ait appelé qui que ce soit ce matin-là ou la veille..
Quand le capitaine Gras fait le point, donc le 5, allez vers 11h, il le fait avec les gendarmes de Greasque. S'il n'y a jamais eu d'appel de Aubert, personne ne peut savoir que les Aubert sont passés dans l'après midi du 3, à Roquevaire.
Pour Guazzone, vous vous trompez encore. Guazzone a téléphoné le 4 juste après 13h. C'est consigné dans un PV. Nous savons pourquoi il a appelé, et aussi pourquoi les gendarmes n'ont pas tenu compte de son appel.
Donc, dans votre énumération, reste la plainte de Martinez ...............pour un accident avec délit de fuite. C'est ce que vous appelez "des témoignages concordants".
C'est bien le témoignage de Martinez qui a déclenché la battue. Il n'est important que dans la mesure où il est la troisième personne qui évoque un possible lien avec l'enlèvement de Marseille.
Par son coup de téléphone du 5 au matin, Martinez n'apporte rien de concret. Il n'évoque même pas, que le 3 juin, Aubert lui aurait parlé d'un gosse.
Ce coup de téléphone l'embarrasse fortement puisque 30 ans après, il ne fait pas comme Aubert qui dit, lui, qu'il n'a jamais appelé les gendarmes. Dans ce qu'il raconte à Bouladou, il n'y a pas d'appel aux gendarmes. Il évoque un appel aux policiers qu'il place au même moment que son appel aux gendarmes. Etonnant non................;
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Pour une raison ignorée, il semblerait qu'Alain Aubert (et sa femme?) soit(ent) resté(s) injoignable(s) toute une partie de la journée, les recherches démarrant au carrefour tendraient à le confirmer.
Et s'ils ont réellement appelé, le fait que les recherches démarrent au carrefour, confirmerait quoi ?
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Les policiers entendent parler du couple de témoins et en même temps ils apprennent que c'est leur témoignage qui a permis la découverte du corps, il est 16 heure.
Selon vous, le couple Aubert n'aurait jamais appelé les gendarmes et ce serait leur témoignage qui aurait permis de retrouver le corps. Faut oser l'écrire. Mais comme disait qui vous savez............................
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Donc à aucun moment avant ils ne seront en contact avec eux. Le 5, au soir, l'urgence est d'aller à Nice chercher le suspect, les témoins de Toulon ne sont pas à cet instant une priorité. Comme le dira le commissaire Cubaynes : 'à partir du moment où il(le suspect) reconnaît le délit de fuite, le reste coule de source'... Donc nous pouvons considérer que la déclaration téléphonique de mme Aubert à un journaliste est vierge d'influence et elle parle bien d'enfant.
Oui, mais elle n'est pas du 5 juin. Elle n'est même probablement pas de 74. C'est dans cette déclaration que Mme Aubert dit:
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on avait l'impression que c'était un enfant jeune, qui nous a fait un peu hésiter, mais enfin on a dit : "vaut mieux téléphoner pour rien..."