En fait je suis déçu que sur ce point nous ne soyons qu'un ou deux à essayer de déchiffrer le PV du capitaine Gras. Tous les passionnés de cette affaire devraient être mobilisés sur cet imbroglio qui, je pense est une des clés de l'énigme...., le silence des champions est, ici, éloquent.
De quoi parle t-on ? Tout le monde aura compris qu'il est question ici de cerner quel est l'élément qui a déclenché les recherches le 5 à 13h15, alors qu'à la lecture du PV du 8, les gendarmes de Gréasque avaient dès le 4 les indices qui les amèneront au talus le lendemain.
Je pense que chacun mesure l'importance de tenter de remettre tout cela dans un ordre cohérent et proposer un scénario autrement plus convaincant que celui de Gras.
Un exemple : Aubert aurait appelé Rocquevaire le 4 à 15h30 (ce qu'il n'a jamais confirmé) et aurait parlé de
'paquet assez volumineux' et le lendemain, et ce, alors que les choses s'accélèrent et qu’il sait que depuis deux heures les gendarmes cherchent à le joindre, il aurait continué à parler de
'paquet assez volumineux'...... C'est con le gendarme, commandant provisoire de la brigade de Gréasque, ne pense pas à lui faire préciser ce qu'il entend par :
'assez' ou par
:'volumineux'.
…... Pour les chipoteurs j'ai une bonne douzaine d'incohérences à la copie du capitaine......
Catimini, pourrait être le mot-clé de ce document : les recherches des militaires de Gréasque du 4 et du 5 au matin en catimini de leurs supérieurs et collègues concernés par la mobilisation suite à l'enlèvement de la petite, (excepté l'appel répercuté de Rocquevaire, ce qui rend encore plus incompréhensible la discrétion, en effet ce serait deux brigades qui auraient failli...).
En catimini des policiers et magistrats chargés de l'enquête (prévenus après la découverte du corps), les recherches engagées par la compagnie d'Aubagne, avec les renforts départementaux, dont le chien venu d'Arles le 5 à 13h15 suite à la pluie des nombreux indices.....
Citation :
Ma perspicacité naturelle me faisant, à l'instant, honteusement défaut, pourriez-vous préciser par qui les Aubert ont appris les développements de cet après-midi là ?
Seriez-vous le seul ? Ce point n'est pas très important, tant il semble que les Aubert n'aient pas jouer ce jour-là un rôle décisif, mais si vous voulez une réponse lisez, pour une fois, le..... ¨PV de Gras.
Nous savons que le couple Aubert n'a pas joint l’Évêché ce matin-là. Aucun des deux n'a téléphoné à Rocquevaire le 4 à 15h30, ni à Gréasque le 5 à midi. Il est possible, le branle-bas sonné et devant les difficultés à joindre le témoin toulonnais, que les gendarmes de la compagnie d'Aubagne (plus les renforts) aient fait .... sans.
En conclusion : c'est bien à la recherche de la petite (probablement du corps) que les militaires partent. Les Aubert n'ont jamais parlé de
'paquet assez volumineux' en tout cas certainement pas aux gendarmes des Bouches du Rhone. Au départ de l'opération, les pandores, ne connaissent de leur témoignage que ce que Martinez leur en a dit, c'est à dire : l'arrêt de la voiture au bord de la route et la fuite du conducteur dans la colline avec un
'gosse'.....
Reste à savoir où l'appel de Martinez atterri?....., nous avons la réponse non ?