Citation :
il est effectivement plus que probable que les aubert ont déclarés aux inspecteurs de toulon ( information vérifiée par bouladou ) qu'ils ne pourront pas reconnaître formellement l'homme sorti du véhicule!
Il est possible que les Aubert n'aient pas été alarmistes auprès des gendarmes le 4. Après tout ils ont aperçu le conducteur de la voiture, dont ils ont relevé le numéro, qu'ils suivaient, de loin, depuis l'accident du carrefour, escalader le talus avec un enfant; un voleur de voiture et son jeune frère ou sa jeune sœur, auraient-ils dit plus tard. La gravité de la situation ne leur a pas sauter aux yeux sur le coup, plus tard, en apprenant la nouvelle de l'enlèvement, ils téléphoneront:
"il faut mieux appeler pour rien....".
Vu sous cet angle, c'est plutôt à la décharge des gendarmes...., sauf qu'ils ont eu entre-temps la déclaration de Guazzone et qu'avec un peu plus de perspicacité, l'accident, son lieu et son moment, suivi du délit de fuite devenait plus....
interpellatif.
La plus grande faute des gendarmes est d'avoir entrepris les recherches suite aux indices recueillis sans avoir prévenu les autorités judiciaires saisies de l'affaire d'enlèvement.
Citation :
il est effectivement plus que probable que les aubert ont déclarés aux inspecteurs de toulon ( information vérifiée par bouladou ) qu'ils ne pourront pas reconnaître formellement l'homme sorti du véhicule!
Si un PV, allant dans ce sens, trainait dans ce dossier le premier soir et s'il avait disparu par la suite ce serait extrêmement fâcheux. Tout le monde sait l'évolution du témoignage, sans parler de l'histoire du paquet mais devant son importance grandissante puis décisif, un document, antérieur, exprimant une vision furtive ferait mauvais genre.....
Je pense que nous avons-là deux éléments qui pourraient expliquer
"ce dossier pourri" dès les premières heures.
Mlle Di Marino a pris très vite les choses en main, le commissaire Alessandra avait écrit, pourtant:
" Bien qu'ayant passé des aveux quant à la matérialité des faits, RANUCCI n'a jamais avoué les motivations profondes de son comportement.
Sa version des faits, selon laquelle il envisageait de ramener l'enfant en fin d'après-midi ne peut être retenue. La découverte de deux couteaux ainsi que d'un fouet ne laisse que trop présumer le sort qui pouvait être réservé à la victime.".
La juge a semblé accepter la version des aveux sans creuser ces points....
Voir aussi le rapport d'autopsie qui conclut hâtivement à un égorgement suivi de coups de pierres, alors que l'inverse semble établit...