Citation :
Aujourd'hui, M Aubert dit qu'il n'a jamais parlé aux gendarmes ni d'un paquet parce qu'il sait qu'il a menti à l'époque.
Pas du tout, Aubert dit qu'il n'a jamais parlé aux gendarmes, parce que c'est à eux qu'il a parlé du paquet. Il doit s'imaginer qu'en enlevant les gendarmes, il enlève le paquet.
Aubert est seul, avec sa femme, à savoir ce qu'ils ont exactement vu. Donc personne ne pouvait et ne peut les contredire, sur ce qu’ils ont vu.
Ils ne peuvent donc pas couvrir, plus de trente ans après, par un mensonge évident, un mensonge qui en 1974 et même maintenant ne peut être perçu par personne.
Citation :
Je n'ai jamais dit que C Ranucci s'était arrêté pile poil à l'aplomb mais 10 ou 20 mètres au delà (en allant vers Marseille).
Mais s'il s'est arrêté après le virage en épingle, il faut trouver un endroit où il est possible de se cacher dans les fourrés. Quand je regarde le film de Jean-Jacques et Gihel, je n'en vois pas des masses.
Non, on ne peut pas dire cela. Je suis allé sur place et je n'ai pas constaté de différence de végétation. Il y a des endroits où le talus et moins haut, ce qui n'est pas incompatible avec les déclarations des Aubert.
Voilà à quoi cela ressemble
Citation :
Je crois me souvenir qu'arlaten voyait cette possibilité à l'endroit où se situe la borne kilométrique correspondant au PK26. Mais il est situé avant le virage en épingle.
Pas du tout. Vers la borne 26, je place la scène de la reconstitution. Pour moi, Ranucci s'est arrêté au delà de l'épingle, tout simplement parce que si en repartant il s'est engagé dans le chemin qui mène à la deuxième champignonnière, c'est qu'il avait déjà dépassé le chemin qui mène à la première, au moment où il s'est arrêté.
Citation :
Mais encore une fois, dans ses déclarations aux autorités avant les aveux, C Ranucci lui-même n'a parlé que d'un seul arrêt de manière précise, c'est l'entrée de la 2ème champignonnière qui mène à la galerie.
Mais là, ça pose un problème car les Aubert auraient pu facilement indiquer cet endroit puisqu'il se situe dans un virage et il y a une barrière rouge. Or, les Aubert ne parlent jamais de cela.
Pas du tout. Il y a avant d'arriver au chemin de la champignonnière, une route qui part sur la gauche. Si nous prenons pour vrai, le fait qu' Aubert a fait demi-tour, une cinquantaine de mètres après la 304 et que c'est là, dans cette intersection qu'il a fait le demi-tour, de cet endroit, il ne pouvait pas voir la barrière blanche et rouge parce que celle-ci est bien en retrait dans le chemin.
On voit le départ de la route, entre les deux balises.
L'entrée du chemin est derriere le tas de terre, dans l'axe des pointillés du bord droit de la route.
Citation :
Si c'est bien la 304 que les Aubert ont vue, alors il faut envisager que l'arrêt se situe bien avant cette entrée, mais où si ce n'est pas dans la portion de route où se trouve le Lieu du crime ?
Cet arrêt est bien évoqué dans le Récapitulatif dans lequel C Ranucci explique que "La commotion due au choc de l'accrochage ne me permit pas, également, de me rendre bien loin ; en effet, lorsque, peu après, j'arrêtai ma 304, je tombai complètement dans les pommes, évanoui."
Non, nous pouvons placer cet arrêt, une cinquantaine de mètres avant l'intersection. De là, la 304 n'est qu'à une centaine de mètres du chemin qui mène à la champignonnière.
Maintenant, pour ceux qui font appel au Récapitulatif, dans le passage cité ci-dessus, Ranucci explique qu’il s’est évanoui, mais il ne précise pas à quel endroit.
Dans un autre passage du Récapitulatif, il le dit sans ambiguïté :
Citation :
Lorsque le ravisseur eut terminé son sauvage forfait, il remonta dans sa voiture et repartit. Un peu plus loin, 500 ou 600 mètres plus loin, il vit stationnée sur le bord de la chaussée une Peugeot 304. Il vit les marques de l'accident sur la 304 (portière et aile gauches enfoncées); il sut alors qu'il s'agissait de la voiture qui venait d'être accidentée et dont le conducteur avait pris la fuite et fut poursuivie. II savait cela grâce aux automobilistes (les Aubert) qui l'avaient pris pour ce chauffard et lui avaient même adressé la parole lui disant de revenir. Il arrêta sa 1100. S'approcha de la 304 grise et dont le chauffeur était sans connaissance.
Cinq ou six cent mètres après le lieu du crime, on est bien au-delà de l’épingle et à proximité de la barrière.