Citation :
Et on ne peut s'empêcher de penser que c'est exactement ce qui dirait quelqu'un qui ne se souviendrait de rien mais qui, devant tant de preuves accablantes contre lui, a fini par se rendre à l'évidence.
C'est bien comme celà que je vois les choses aussi. Pour que lui même arrive à se convaincre, il faut quand même que "des éléments du puzzle" se trouvent dans sa mémoire. Quand il s'arrête sur la RN 8bis, il a bien vu la voiture des Aubert, il a bien escaladé le talus. Il a parler avec A. Aubert. Cela, il n' a pas voulu en parlé, ni aux gendarmes de Nice, ni aux policiers, au cours des premières heures d'intérrogatoire, mais c'est quand même danss sa mémoire.
Et puis on lui a peut être dit que l'arme du crime était un couteau à cran d'arrêt et un couteau comme celà, il en a un.
Citation :
C'est ce que dirait quelqu'un qui a eu un passage à vide. Qu'il soit complètement innocent ou qu'il ait tué dans l'affolement.
Je ne crois pas qu'il ai eu un passage à vide. Comme vous dites, il se rend à l'évidence que ce peut être lui, mais s'il est innocent, "il lui manque un bout du film".
Petit à petit, "il refera surface" et reviendra sur ses aveux. Il y a une chose qu'il croira jusqu'à sa mort, c'est que le couteau ai pu être retrouvé sur ses indications.
Citation :
Je sais bien que ce ne sont que des paroles, mais tout de même, s'il est coupable, il est très fort !
Comment imaginer alors, s'il est coupable, que quelqu'un d'aussi fort, d'aussi calculateur, n'ai pas (comme l'a écrit Bruno), chercher à enlever le corps et le couteau, puisque tant de témoins l'avaient vu dans le secteur.