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Message non luPosté :03 avr. 2008, 20:23 
Il y a quand même dans le récapitulatif un passage que je trouve assez invraisemblable, pour ne pas dire suspect : lorsqu'il parle de la reconstitution, il fait totalement l'impasse sur le couteau. A l'attendre, Di Marino et les autres autorités présentes se seraient contentés de s'arrêter brièvement, de regarder le tas de tourbe, et de repartir.

Je ne peux croire que les choses se soient passées comme cela. Cela donne une impression très nette d'escamotage. Ce n'est pas crédible.


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Message non luPosté :04 avr. 2008, 00:00 
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Il y a quand même dans le récapitulatif un passage que je trouve assez invraisemblable, pour ne pas dire suspect : lorsqu'il parle de la reconstitution, il fait totalement l'impasse sur le couteau. A l'attendre, Di Marino et les autres autorités présentes se seraient contentés de s'arrêter brièvement, de regarder le tas de tourbe, et de repartir.

Je ne peux croire que les choses se soient passées comme cela. Cela donne une impression très nette d'escamotage. Ce n'est pas crédible.
Totalement d'accord avec toi :

Procès-verbal de transport sur les lieux.
24 juin 1974

...
La reconstitution du crime d'homicide a été impossible, Ranucci prétendant ne plus se souvenir de cette partie des faits.

Nous nous sommes enfin rendu à la champignonnière.
Ranucci a reconnu l'endroit situé à quelques mètres de l'entrée de cette champignonnière où il avait enfui le coûteau
(ndlr : "coûteau" avec accent circonflexe dans le texte) arme du crime, dans un tas de fumier.

Nous avons une nouvelle fois constaté que la champignonnière était obscure, sinueuse.
...


Voilà, c'est tout ce qu'il y a et donc la question se pose de savoir de quel côté se trouve l'escamotage.

Ce PV est selon moi la preuve incontestable que Ranucci n'a jamais fourni le moindre détail sur l'emplacement du couteau et donc que ...
Tous les protagonistes de l'accusation sont là.
La police est là qui a soi-disant reçu des informations précises de Ranucci, fournies à "Pierrot" Grivel, comme le prétend G.Bouladou 3000 ans après l'affaire.
Et personne ne songe à "matérialiser" par écrit sur le pv ce à quoi est censée servir la reconstitution ?
Ce n'est ni crédible, ni possible.

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Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
D'abord, le pigeon va renverser les pièces et chier sur l'échiquier.
Puis, il se pavanera comme s'il avait gagné la partie.


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Message non luPosté :04 avr. 2008, 00:28 
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[...]

Eh voilà ! C'est moi aussi l'un des points essentiels (avec le couteau) contre lesquels je butte : je veux bien qu'il ait eu des passages à vide, mais j'ai du mal à croire que, pendant les quelques instants (tout au plus une minute) où a eu lieu l'accident, il se souvienne parfaitement (au point de s'exciter vigoureusement quand on abordait le sujet) du stop grillé/pas grillé, des sentiments qui l'animaient à ce moment (peur de perdre son permis et son travail, peur de payer encore plus cher son assurance), de la panique qui l'a poussé à s'enfuir, mais pas de la présence ou non d'une enfant dans son véhicule.

Et encore une fois, ce ne sont pas ses aveux qui me gênent (pour toutes les raisons évoquées sur ce fil). Mais j'ai du mal à concevoir qu'un peu plus tard, il ne se soit pas fait le raisonnement simple suivant : "Je suis sûr d'avoir été seul à ce moment-là. On m'a tellement malmené que j'ai avoué n'importe quoi pour avoir la paix, je veux bien que j'avais bu, mais puisqu'au moment de l'accident, je sais que j'étais seul, c'est que je n'ai enlevé personne. Donc je n'ai pas non plus tué. Je me rétracte immédiatement".
Danou, Jean-Jacques,

Je n'arrive pas à comprendre votre raisonnement.

Ranucci n'est pas à notre place.

Pour lui, ce n'est pas forcément une évidence que l'assassin soit obligatoirement le ravisseur.

Si réellement, quelle qu'en soit la raison, il connait des états de confusion mentale et/ou des troubles de la mémoire, il peut très bien penser que le pire s'est produit après sa fuite, même s'il sait qu'au moment de l'accident il était seul.

Je fais également le raisonnement suivant à partir de ce qui semble tellement vous gêner :
Imaginons que Ranucci soit coupable.
Selon vous, s'il se souvient des détails de l'accident, il ne peut pas avoir oublié la présence de la fillette.
Cela signifie donc que, dans cette hypothèse, Ranucci se sait coupable.
Qu'il ait avoué par ras le bol pour qu'on lui foute la paix, ça peut se comprendre.
Mais dans les jours qui suivent ses "aveux", s'il est coupable, conscient de l'être et désireux de le cacher, n'a-t-il pas intérêt à se rétracter le plus vite possible et le plus vigoureusement possible ?
Justement, pourquoi le l'a-t-il pas fait ?

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Message non luPosté :04 avr. 2008, 07:07 
C'est difficile d'expliquer ce comportement que l'on peut considérer comme passif de la part de C Ranucci après ses aveux.
Il semble accepter passivement son statut de suspect n°1. On aurait tous préféré qu'il hurle son innocence jusqu'à épuisement.
Souvent, les inspecteurs nous expliquent, comme une règle immuable, qu'un vrai innocent s'arrache les tripes pour refuser d'être traité de meurtrier.
Selon moi, l'explication réside peut-être dans le caractère de C Ranucci.
J'avais fait il y a quelques mois ce rappel concernant une expérience scientifique montrant le degré de soumission d'un citoyen par rapport à une autorité constituée. C'était sidérant de voir à quel point les personnes n'osaient pas s'opposer à cette autorité. En somme, elles préfèrent subir et obéir probablement parce que le poids de cette autorité est oppressant.
Et oui Henri, là on peut parler de méthodes de fachos.
Et l'on sait à quel point cela peut s'appliquer en particulier à la police.
Et puis, n'oubliez pas ce que disait G Perrault à propos des méthodes policières. Quand on est interrogé à Marseille, c'est pas comme à Lille ou à Strasbourg, il vaut mieux avoir les reins solides !
Il se trouve que C Ranucci a craqué sous la pression policière, s'est trouvé ensuite confronté à une juge qui l'a écrasé, en le traitant de menteur quand il se défendait, en ne convoquant pas suffisamment rapidement ses avocats, etc...
Comment voulez vous qu'il se défende s'il n'est jamais entendu ?
A quoi bon hurler ?
Que lui restait il à faire dans cette situation de blocage ?
S'en remettre à ses avocats. Et là, nouvelle situation de détresse pour lui car on leur reproche aujourd'hui de ne pas avoir été assez présent auprès de leur client et d'avoir peu travaillé sur le dossier.
Me Le Forsonney était un peu perdu à l'époque, gêné par l'attitude de son client qui acceptait passivement son statut de coupable. Quant à Me Lombard, il n'apparait qu'au début du procès.
Vous rendez vous compte à quel point cela a du être difficile de gérer une telle situation quand on a que 20 ans ?
Il est resté prostré pendant un certain temps, se sentant probablement abandonné et écrasé par le système.
Je crois me souvenir qu'il a demandé plusieurs fois à être entendu par la juge bien avant sa rétractation de décembre 74, en vain.

Alors, qu'est-ce que vous auriez fait à sa place quand vous aviez 20 ans ?


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Message non luPosté :04 avr. 2008, 17:39 
Citation :
Selon vous, s'il se souvient des détails de l'accident, il ne peut pas avoir oublié la présence de la fillette.
Cela signifie donc que, dans cette hypothèse, Ranucci se sait coupable.
Qu'il ait avoué par ras le bol pour qu'on lui foute la paix, ça peut se comprendre.
Mais dans les jours qui suivent ses "aveux", s'il est coupable, conscient de l'être et désireux de le cacher, n'a-t-il pas intérêt à se rétracter le plus vite possible et le plus vigoureusement possible ?
Justement, pourquoi le l'a-t-il pas fait ?
S'il est coupable, ou à mon sens probablement complice forcé, il avait refoulé le fait que les Aubert aient pu le voir gravir le talus (ou "espéré" qu'ils ne se montrent pas aussi affirmatifs et ce jusqu'à la confontation. Le 6 juin, il est confronté à leur témoignage qui officiellement provoque l'aveu. Donc il est très difficile de se proclamer innocent (au moins dans ses lettres pour répondre à jp) tant que comme il l'écrit lui même en octobre 74 il n'apprenne (par Jean-François Le Forsonney) "certains éléments" : sans doute absence d'empreintes de MD dans la 304, paquet des Aubert ??, la simca de Spinelli ... A partir de cette date il peut affirmer son innocence pleinement en évitant ( ou négligeant ??) d'aborder le couteau et le pantalon.


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Message non luPosté :04 avr. 2008, 21:50 
Citation :
comme il l'écrit lui même en octobre 74 il n'apprenne (par Jean-François Le Forsonney) "certains éléments"
Avé Jean-Jacques,
J’ai beau chercher dans les lettres d’Octobre 74 et je ne vois pas ce qui correspond à ce que tu nous dit.

Citation :
: sans doute absence d'empreintes de Marie-Dolorès dans la 304, paquet des Aubert ??, la simca de Spinelli .
Cela non plus, mais ton « sans doute » indique peut être que c’est une interprétation de ta part ?

Par contre, on trouve bien dans une lettre de Mme Mathon du 25/4/76
Citation :
elle a dû pénétrer quelques secondes dans la voiture, sans méfiance, vu son âge (y laisser un cheveu)

et dans le récapitulatif (donc écrit après la condamnation à mort) :
Citation :
Il y avait un cheveu noir et court + un cheveu de la jeune victime qui ont été retrouvés dans ma voiture (il a perdu le cheveu pendant le « déplacement » jusqu'au tunnel et comme il devait avoir sur lui - après le meurtre - des cheveux de la jeune victime, il en est tombé un dans ma voiture avec le sien.)
Je persiste donc à croire que jusqu’à sa mort, Ranucci (et sa mère) croiront qu’un cheveu de la fillette a été trouvé dans la 304.
J’ai déjà exprimé cette idée et j’attends toujours l’élément qui peut démontrer que je suis dans l’erreur.


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 14:33 
Salut Bernard,
c'est en effet implicite : il n'affirme son innocence que dans la lettre du 09 décembre 1974 :
Citation :
Eux, qui ont tous les éléments depuis le début, depuis le début, ils ont dû voir que ça ne pouvait pas être moi le coupable, j'en suis sûr et je leur dirai.
Et dans celle du 20 octobre :
Citation :
L'erreur capitale que j'ai commise, et elle est la base de tout, c'est ma naïveté et ma confiance envers les policiers quand ils m'ont dit : « Monsieur, c'est vous, nous avons des preuves et des témoins, c'est vous ! » Il s'est avéré que ces preuves n'en étaient pas, et qu'en plus il y avait, non pas de preuves malheureusement, mais des indices de mon innocence.
Au début, je me suis dit que c'est impossible. Dans ce trou de plusieurs heures, il pouvait bien y avoir la place pour ce drame et puis ça collait et ils me semblaient sûrs d'eux et de « leurs » preuves qu'ils me montraient ou démontraient. Et puis, j'ai fini par me dire probable, puis possible, puis ensuite c'est moi !
On me montre des photos que je ne reconnais pas, mais qu'importent les photos ; il y a des preuves, des témoins, etc., qu'ils disent. Donc, ce ne peut être que moi. C'est moi. J'y croyais. Premier stade. Une fois la culpabilité établie, deuxième stade : « Qu'avez-vous fait pendant le week-end ? » etc.
Et là, seconde erreur de ma part, mais là ce n'était pas de ma faute, je croyais vraiment que c'était moi.
Il me faut inventer et donner quelques détails de weekend et aussi au « scénario » que la police me fournit (je regrette d'employer ce mot pour un drame si grave, mais il est étymologiquement exact, c'est celui qu'il me faut employer). Je les aide donc.
Je ne pouvais bien sûr pas décrire mon emploi du temps exact, ne le connaissant pas. Où j'ai mangé - dans la voiture, où j'ai dormi - dans la voiture, etc. Il fallait que ça colle avec le reste. A la fin, j'ai cru ce que je disais.
Là c'est l'absence de souvenirs essentiellement qui l'a obligé à croire jusque là à sa "probable culpabilité". Il faut donc en conclure que, lors des premiers interrogatoires dans la nuit du 5 au 6, il affirmait n'avoir enlevé personne et avoir été seul lors de l'accident, parce qu'il se sentait incapable d'avoir commis de tels actes pendant ce trou noir, et non parce qu'il se basait sur des souvenirs réels ...


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 14:46 
Citation :
L'erreur capitale que j'ai commise, et elle est la base de tout, c'est ma naïveté et ma confiance envers les policiers quand ils m'ont dit : « Monsieur, c'est vous, nous avons des preuves et des témoins, c'est vous ! » Il s'est avéré que ces preuves n'en étaient pas, et qu'en plus il y avait, non pas de preuves malheureusement, mais des indices de mon innocence.
Au début, je me suis dit que c'est impossible. Dans ce trou de plusieurs heures, il pouvait bien y avoir la place pour ce drame et puis ça collait et ils me semblaient sûrs d'eux et de « leurs » preuves qu'ils me montraient ou démontraient. Et puis, j'ai fini par me dire probable, puis possible, puis ensuite c'est moi !
On me montre des photos que je ne reconnais pas, mais qu'importent les photos ; il y a des preuves, des témoins, etc., qu'ils disent. Donc, ce ne peut être que moi. C'est moi. J'y croyais. Premier stade. Une fois la culpabilité établie, deuxième stade : « Qu'avez-vous fait pendant le week-end ? » etc.
Et là, seconde erreur de ma part, mais là ce n'était pas de ma faute, je croyais vraiment que c'était moi.
Il me faut inventer et donner quelques détails de weekend et aussi au « scénario » que la police me fournit (je regrette d'employer ce mot pour un drame si grave, mais il est étymologiquement exact, c'est celui qu'il me faut employer). Je les aide donc.
Je ne pouvais bien sûr pas décrire mon emploi du temps exact, ne le connaissant pas. Où j'ai mangé - dans la voiture, où j'ai dormi - dans la voiture, etc. Il fallait que ça colle avec le reste. A la fin, j'ai cru ce que je disais.
Rien à faire, chaque fois que je relis ce passage, je trouve que, non seulement il donne un son de sincérité, mais encore qu'il se tient assez bien.

J'y retrouve surtout cette cassure dont parlent tous les innocents avérés qui ont malgré tout avoué avec un grand luxe de détails un crime qu'il n'avaient pas commis : à un moment donné, il se produit un basculement qui fait que non seulement ils doutent de leur innocence (quand il ne deviennent pas convaincus de leur culpabilité), mais encore, qu'ils éprouvent un vif désir de "faire plaisir à la police", de coller avec le scénario que cette dernière leur martèle depuis des heures, de le faire leur jusqu'à y croire réellement.

Quand je lis ces phrases de CR, je me dis qu'il ne peut être coupable, c'est vrai ...

Et puis je recommence à raisonner et à butter sur les mêmes obstacles.


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 18:46 
Oui et il ne peut être innocent que s'il y a le trou noir de 15 heures dans le passé à partir du réveil dans la galerie, avec évanouissement lors de l'arrêt (sinon - souvenirs clairs au moins pour le trajet et l'accident - il n'aurait eu aucun doute sur son innocence dès le 8 ou 9 juin après avoir "récupéré".

Et donc il faut que l'homme au pull over-rouge ayant commis le crime et encore sur les lieux, le tire sur la place passager, lui "passe dessus" en rentrant par la portière passager en lui mettant du sang dessus au passage, le conduise dans la galerie, mette du sang sur le couteau de CR (trouvé sur lui ou dans la 304) que CR cachera dans le tas de fumier, etc.


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 19:47 
Citation :
Oui et il ne peut être innocent que s'il y a le trou noir de 15 heures dans le passé à partir du réveil dans la galerie, avec évanouissement lors de l'arrêt (sinon - souvenirs clairs au moins pour le trajet et l'accident - il n'aurait eu aucun doute sur son innocence dès le 8 ou 9 juin après avoir "récupéré".

Et donc il faut que l'homme au pull over-rouge ayant commis le crime et encore sur les lieux, le tire sur la place passager, lui "passe dessus" en rentrant par la portière passager en lui mettant du sang dessus au passage, le conduise dans la galerie, mette du sang sur le couteau de CR (trouvé sur lui ou dans la 304) que CR cachera dans le tas de fumier, etc.
Si c'est vraiment le seul scénario possible pour qu'il soit innocent - et j'espère bien que tu te trompes - alors, il est coupable. Jamais je ne parviendrai à avaler cette couleuvre.


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 20:00 
Mais est-ce le trou noir ou ce qu'aurait pu faire l'homme au pull over-rouge qui te gêne le plus ?

Pour ma part j'ai plus de mal avec le trou noir. J'admet plus facilement le comportement éventuel de l'homme au pull over-rouge (se mettre 'dans la tête d'un tueur" mais le sujet a déjà été abondamment débattu ...).


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 20:13 
Réponse à JJ
Je l'ai dit 100 fois : c'est le roman de l'homme au pull over-rouge descendant de son fourré pour aller sur la route, probablement tout ensanglanté, au lieu d'essayer de rejoindre sa bagnole planquée quelque part (où ?) en passant par les bois pour ne pas être vu.
Puis, au risque d'être vu par tous les automobilistes qui passaient, faisant basculer CR (opération déclarée quasi impossible par Jayce qui a fait l'expérience sur un coupé Peugeot 304) sur la banquette arrière alors que rien ne lui disait qu'il n'allait pas se réveiller et se défendre, puis violant une propriété privée, augmentant le risque d'être vu et que CR se réveille et lui casse la figure, enfournant Dieu sait pourquoi la voiture (en s'embêtant à la faire entrer en marche arrière alors que ce n'est pas une manoeuvre aisée ni rapide), laissant son pull rouge pour des raisons qui échappent au sens commun, puis repartant à pied (risquant à nouveau d'être vu), enfouissant le couteau le couteau sur place au lieu d'aller le jeter dans la mer à 200 km.
Et tous ces risques et ce temps perdu pour aboutir à quoi ? A piéger un pauvre type dont il devait bien se douter qu'il était déjà piégé par le numéro de sa voiture qui avait été relevé.


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 20:14 
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Si c'est vraiment le seul scénario possible pour qu'il soit innocent - et j'espère bien que tu te trompes - alors, il est coupable. Jamais je ne parviendrai à avaler cette couleuvre.
Rassurez-vous ce n'est pas le seul scénario possible pour que C. Ranucci soit innocent.
Le plus inquiétant c'est qu'il n'existe aucun scénario tangible sur sa culpabilité, partant de là la recherche d'un scénario d'innocence se retrouve facilité

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Message non luPosté :08 avr. 2008, 20:21 
Danou, toujours ton pb de ne pas arriver à te mettre dans la tête d'un tueur, mais ça peut se comprendre. D'autre part j'ai repris l'hypothèse d'Aurélien où on se passe du basculement de CR à l'arrière. Quant au pull, il est dans son repaire-galerie depuis le samedi soir ...

Dalakhani ou ... : un scénario dans le trou noir ? = ?


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Message non luPosté :08 avr. 2008, 20:27 
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Dalakhani ou ... : un scénario dans le trou noir ? = ?
Je n'ai compris que mon pseudo :D le reste est flou sad:

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