Citation :
Admettez quand même que Christian Ranucci semble, d'après ses dires, beaucoup plus en forme en décembre 1974 qu'en juin 1974, non ? Et du fait de cette "politique des neuroleptiques", si elle connaissait encore un franc succès en fin d'année 1974, que ses avocats connaissaient forcément, n'était ce pas une obligation morale pour eux que d'assister leur client ce 27 décembre !? Et d'ailleurs, pourquoi n'en ont ils jamais parlé de ces neuroleptiques qui empêchaient Christian Ranucci de se défendre, qui le paralysaient !? Sincèrement, vous n'êtes pas convaincante. Trouvez autre chose...
Quant à Ilda Di Marino, elle aurait accepté de se faire brieffer par les policiers ! Vous y croyez franchement ? Compte tenu de ce que l'on sait d'elle et de son caractère très procédurier...! Et quand vous parlez des récepissés des recommandés... Sous entendez vous que Madame la juge n'a jamais envoyé les convocations ? Ou qu'elle les a envoyés trop tard ? Et là encore, si tout cela est vrai, pourquoi diable Maitre Le Forsonney, ou Maitre Lombard qui suivait l'affaire de loin à l'époque, n'en a jamais fait état !? Voyez l'affaire Cartland et le bordel que mit Lombard sur ces questions de procédure... Pensez vous que sur une affaire aussi importante, Ilda Di Marino aurait pris ce risque avec un avocat comme lui !
Et même si cette dernière ignorait que Lombard était derrière Le Forsonney (ce qui m'étonnerait beaucoup), pensez vous que ce dernier serait resté tranquillement sur sa chaise !? Vous croyez tellement à l'innocence de Christian Ranucci qu'elle finit par vous aveugler !
Une question et je vous laisse la parole : êtes vous sûre que Christian Ranucci a passé la nuit à Marseille ? Et si oui, quel élément vous permet d'être autant affirmative ?
La parole est à nouveau à la défense !
D'autre part... Si on me met demain une horreur sur le dos, je pense que je ne mentirai pas pour m'éloigner, au moins géographiquement, de cette horreur ! Et je le dis sans complexe de supériorité, sans prétention. Je dirai où j'étais, point barre.
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Admettez quand même que Christian Ranucci semble, d'après ses dires, beaucoup plus en forme en décembre 1974 qu'en juin 1974, non ? Et du fait de cette "politique des neuroleptiques", si elle connaissait encore un franc succès en fin d'année 1974, que ses avocats connaissaient forcément, n'était ce pas une obligation morale pour eux que d'assister leur client ce 27 décembre !? Et d'ailleurs, pourquoi n'en ont ils jamais parlé de ces neuroleptiques qui empêchaient Christian Ranucci de se défendre, qui le paralysaient !? Sincèrement, vous n'êtes pas convaincante. Trouvez autre chose...
Je n'essaie pas de prouver, je suis comme vous, je cherche à m'expliquer les choses de ce dossier qui me tient à coeur.
Je me demande ce qui a pu se dire entre avocat et client pendant ces 5 derniers mois de 1974.
J'admets volontiers que CR semblait avoir recouvrer une certaine lucidité.
Inutile de faire le procès des avocats, perso je ne comprends pas leur vacuité (largement débattue sur le forum) compte tenu de la finalité encourue.
Le seul à avoir parlé de la fiole, c'est CR lors de son procès (aux dires d'une personne présente le 9 mars 76 à Aix, contactée par mes soins).
Citation :
Quant à Ilda Di Marino, elle aurait accepté de se faire brieffer par les policiers ! Vous y croyez franchement ?
Comment croyez-vous qu'instruisent les juges d'instruction ?
Il faut bien que la police et ses enquêteurs lui communiquent les infos qu'ils récupèrent, quelque soit la manière dont ils les obtiennent.
Le J.I est l'enquêteur CHEF donc Mlle Ilda était obligatoirement brieffée par ces messieurs.
L'a-t-elle été uniquement à charge alors que sa position nécessitait qu'elle travaille également à décharge ...
Comment expliquez-vous qu'elle n'a A AUCUN MOMENT convoqué les 2 seuls témoins de l'enlèvement ?
Qu'elle s'est permise d'inaugurer une RECONSTITUTION AMBULANTE au lieu de l'enlèvement, grande première dans les annales judiciaires, sous un faux prétexte !
Bref, je ne lui donne surtout pas le bon Dieu sans confession à Mlle Ilda
Citation :
Et quand vous parlez des récepissés des recommandés... Sous entendez vous que Madame la juge n'a jamais envoyé les convocations ? Ou qu'elle les a envoyés trop tard ?
Je ne sous-entends rien de semblable, je demande juste à constater que les choses ont été faites dans les règles de l'art.
Un gamin risquait sa tête ...
Du 6 juin au 27 décembre 74, Mlle Ilda s'est levée chaque matin en instruisant uniquement à charge.
Elle aurait pu faire l'effort de pratiquer la chose 1 jour sur 2
Citation :
Vous croyez tellement à l'innocence de Christian Ranucci qu'elle finit par vous aveugler !
Non, elle ne m'aveugle pas du tout, j'ai suivi cette affaire en temps et heure et n'ai jamais cru à sa culpabilité ; Je ne serais pas sur ce forum si je le pensais coupable.
Le second juge d'instruction a lui-même estimé son dossier VIDE !
Ce gamin a été arrêté, soupçonné, accusé, jugé, condamné et exécuté SANS PREUVE AVEREE. C'EST GRAVE !
Citation :
Pensez vous que sur une affaire aussi importante, Ilda Di Marino aurait pris ce risque avec un avocat comme lui !
Vous pensez vraiment que Mlle Ilda s'inquiétait de la notoriété des avocats ?
En revanche, là où elle aurait eu du fil à retordre, c'est avec Emile Pollack s'il avait pu se trouver présent lorsque Mme Mathon cherchait un défenseur pour son fiston.
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Une question et je vous laisse la parole : êtes vous sûre que Christian Ranucci a passé la nuit à Marseille ? Et si oui, quel élément vous permet d'être autant affirmative ?
Daniel Moussy, son témoin d'accident de chien du 2 juin 1974 à 20h30 à St-Marcel, Marseille 12. CR portait encore ses coordonnées sur lui lors de son interception à domicile par les képis niçois pour délit de fuite.
Je doute fort que CR soit retourné à Salernes alors qu'il se trouvait à Marseille le soir du 2 juin. Vrai que ce n'est que mon avis