Citation :
Il n'y pa pas que cela, je suis assez d'accord. C'est sur les reste que nous risquons de diverger...
En effet, s'ils étaient étayés, les aveux de Ranucci seraient l'élément le plus gênant pour ceux qui le croient innocent...
Discuter de l'innocence n'est pas ce qui m'intéresse actuellement, mais je vous réponds.
Les aveux sont plus ou moins "étayés".
L'enlèvement n'est guère "étayé" par M.Spinelli, ça je suis bien d'accord !
L'accident, par exemple (que personne ne conteste quand même) est étayé par Martinez, Aubert.
Le numéro d'immatriculation par Aubert.
Le cri par Mme Aubert, etc.
Et il faut bien y revenir encore et toujours, car c'est un élément clé, la découverte de couteau.
Je suis obligé d'être brutal : ce n'est pas du 50-50, du p'tetre ben que oui pt'etre ben que non ou du "ni pour ni contre bien au contraire".
Si vous me soutenez qu'il a été planté par des policiers, je vous le dis tout de suite, je ne discute plus avec vous. Ce scénario est tellement absurde (pour 10 raisons) qu'il dépasse ce que je considère comme sensé. Sa seule raison d'être est alors "religieuse", on est hors de la réalité et tout devient fantaisiste.
Ca ne m'intéresse pas de discuter de faits réels avec des rêveurs ou des illuminés, choisissez votre mot.
Donc ce couteau est bien ce que vous appelez un élément des aveux "étayé" matériellement, car il est inconnu des policiers au moment des aveux. Cet élément n'a pas été dicté par eux, ça c'est incontournable, et c'est bien pour ça justement que certains doivent se réfugier dans l'illusion, seule issue pour protéger leur thèse finalement invraisemblable.
A la rigueur, je préfère mille fois entendre que "rien ne prouve que ce couteau est l'arme du crime", ça au moins c'est un "vrai" argument.
Citation :
Et voila que brusquement, un ancien commandant de police, qui a eu accès au dossier, mais aussi ui est entré directement en contact avec ses collègues de l'Evêché, se met à affirmer que Ranucci ne se souvenait de rien et qu'il a essayé, à l'instar des criminels dont il avait la pratique, "lors de ses aveux, de construire une histoire qui tenait à peu près debout."
Il ne reste alors plus grand chose à l'accusation qu'un scénario qui s'effondre à chaque pas...
No comment.