Citation :
Je fais confiance à ta mémoire, mais ce que je voulais illustrer, c'est que la poignée extérieure est rattachée au système principale, et n'en fait pas partie intégrante.
C’est vrai. On doit même pouvoir dire que les deux systèmes sont indépendants.
Citation :
Donc, en cas de choc, l'inactivité de la poignée extérieure ne veut pas dire que la porte ne s'ouvre plus.
C’est vrai aussi, mais dans le cas de la 304 de Ranucci, il n’y a aucune trace de choc ou de détérioration de la poignée extérieure.
Citation :
Je me demande donc jusqu'où a-t-on été pour vérifier le blocage de cette portière gauche.
J’aurai tendance à croire que rien n’a été vérifié tout simplement parce que c’était un secret pour personne, en tout cas pas pour Melle Di Marino, que la portière était bloquée. On a beau la taxer d’incapacité notoire, mais je n’arrive pas à croire que lorsqu’elle est venue le 6 juin en matinée dans la cour de l’Evêché, et qu’elle a inspecté la 304, ce point ai pu lui échapper.
Le jour de la reconstitution, elle ne vérifie rien, certainement parce que pour elle ce n’est pas un problème. Elle sait que la portière est bloquée. On comprend mieux les dires de Maître Le Forsonnay :
Citation :
Ceux-ci persistaient à le voir extraire la petite fille de l'extérieur par cette portière bloquée.
Une façon de dire que les Aubert, persistaient dans leur erreur. Erreur que toutes les personnes présentent pouvaient constater.
Pour en revenir à la mécanique, je suis de l’avis de Bruno. Le choc a eu lieu sur l’aile, et il y a eu déformation entraînant une compression vers la portière. Et on a une preuve de cette compression.
Il suffit de regarder la vitre bloquée de cette portière. Elle n’est plus alignée avec son « logement ». Si elle n’est plus alignée, c’est qu’ à l’intérieur de la portière, la glissière qui lui sert de guidage, a été déplacée.