Citation :
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apparemment c'est quand les flics le font revenir ;
la premiêre fois il ne dit pas qu'il a pu se tromper ;
c'est donc sous la pression des flics, sous leur impulsion qu'il a signé cela ; et clairement il l'a fait à reculons ;
J'ai bien compris cette hypothêse, mais ça n'est qu'une hypothêse. Ce que je lis n'a rien à voir. C'est lui qui ajoute un bémol : il a dit que les deux voitures se ressemblent, alors pour être exact, il précise qu'il s'y connait parfaitement en voitures mais que c'était à 40 mêtres par 3/4 arriêre. On n'est pas obligé d'y voir une manipulation, surtout si Spinelli n'évoque jamais cette manipulation. Au contraire, il confirme aujourd'hui ce qu'il dit dans le corps du texte, à savoir que les deux voitures se ressemblent.
Vous ne reprenez qu'une partie petite de mon raisonnement et il apparait tronqué, ça donne un sens diférent. Bon.
Effectivement nous n'avons pas la même lecture.
Vous dites que c'est lui qui ajoute un bémol ;Oui mais il l'ajoute justement parce qu'il est obligé d'admettre qu'il a pu se trompé dans l'absolu ; mais il ne peut préciser que cette possibilité est infime, comme je le disais dans le passage que vous n'avez pas repris. Dans sa tête il sait que la possibilité d'erreur le concernant est infinitésimale ; mais comme le pv n'est pas là pour décrire ces subtilités ou faire de la philosophie, il rajoute la mention qui est un autre moyen de dire qu'en fait la possibilité de se tromper est plus que minime ; sinon ce serait comme dire qu'il est un garagiste qui n'est pas garagiste, que c'est un charlatan.
Il n'ajoute pas le bémol en ce sens (à mon avis) ; ce sont les flics qui d'abord le tannent, l'obligent à admettre qu'il a pu se trompé ; A partir de là seulement ,il prend la peine de se justifier de cette possible erreur, mais cette possible erreur vient d'abord de la bouche des flics (la premiêre fois personne ne songe à mettre en doute Spinelli , lui le premier) ; il justifie de s'être peut etre trompé, parce que les flics lui ont dit qu'il avait forcément du se tromper ; c'est donc três different et la proposition s'inverse à mon sens ; mais non pas la certitude de Spinelli.
Et s'il précise qu'il est garagiste de métier, c'est bien au fond pour signifier qu'il ne croit pas s'être trompé ;
Vu la situation et selon les flics, la question n'est pas qu'il a pu se trompé, mais qu'il s'est nécessairement trompé, c'est prouvé, c'est avoué par Ranucci ; il n'y a pas à discuter ; et pourtant Spinelli discute quand même malgrês l'évidence, malgrê les aveux de Ranucci que les flics n'ont pas du manquer de lui dire.. et malgrê cela Spinelli demeure septoqie, il admet à reculons, mais n'est pas ébranlé pour autant ; il admet parce que les circonstances qu'on lui présente l'y oblige. Et cette obligation d'erreur, Spinelli n'en démord pas pour autant de lui même en ne cédant aux flics que la "possibilité" de son erreur.
Vous m'imputez le sentiment d'une manipulation opérée par les flics sur Spinelli , je viens par tout cela de dire que non, ce n'est pas une manipulation, il n'y en a pas besoin dans mon analyse. Ranucci a bien avoué et a confirmé pour la 304, les flics se contentent de le dire à Spinelli, c'est imparable.
Spinelli admet avoir pu se tromper, et effectivement, comme je le disais sur mon precedent message, cette possibilité existe en soit, dans l'absolu. Ca ne veut pas dire que c'est crédible, mais peut importe pour les flics.
Vous concluez "Au contraire, il confirme aujourd'hui ce qu'il dit dans le corps du texte, à savoir que les deux voitures se ressemblent."
Il n'a pas besoin de le dire, c'est un fait que ces 2 voitures se ressemblent plus qu'une twingo et une ferrari ; donc le dire ne l'engage à rien.
Il maintient surtout qu'il reste certain d'avoir vu une simca. même si les 2 voitures ont une certaine ressemblance, malgrê cela il ne doute pas ; Ce sont 2 choses indépendantes, la conviction de Spinelli et la ressemblance entre les 2 voitures ;
Autrement dit, c'est comme s'il admettait que les autres puissent douter pour lui, mais cela n'affecte pas sa propre certitude.