En ce qui concerne la voiture, il y a évidemment très peu de probabilités qu'elle existe encore, mais une recherche dans l'historique des cartes grises serait probablment possible, puisque la première question est de la localiser en 74.
Il est manifeste que l'absence de traces de l'enfant (empreintes(*), sang...) dans la 304 en dehors de 2 cheveux dont l'origine n'a pas été démontée de façon indiscutable, rend vraisemblable le fait que MDR n'a pas été transportée dans cette voiture.... Quand on réfléchit à la difficulté de nettoyer une voiture chez soi au calme, avec un aspirateur et des produits, si l'objet est de faire disparaître des taches, des poussières, des cheveux, des empreintes... y arriver de façon aussi parfaite dasn une galerie obscure sans matériel et avec de l'eau ou de l'essence (odeur???), c'est IMPOSSIBLE.
(*) Gérard Bouladou dit devoir accéder encore à certaines pièces du dossier, mais depuis le temps qu'il enquête, en tant que policier, on se demande pourquoi il n'aurait pas eu accès à ce dont il avait besoin...
On a l'impression que, dès que les enquêteurs ont établi le principe de la culpabilité (pages 22 et 88 de Gérard Bouladou), on a exploité les éléments utiles (Aubert..., guazzone...), écarté les gêneurs (heure du décès de MDR, Spinelli, J.Rambla, Mattei...) et négligé les recherches d'éléments matériels n'allant pas dans le sens voulu (empreintes, examen approfondi de la 304....). il est tout de mêrme hallucinant que l'on ait rendu aussi vite le voiture à Mme Mattei, que cette voiture ait été tripotée par tout le monde, avant d'être à nouveau saisie pour la reconstitution. Quand on pense, -et ca va faire plaisir au club de ceux qui aiment comparer- que la voiture de Mesrine, un peu invendable certes, est toujours à la fourrière.
Le message est clair :la 304, rien à voir... on ne saisit même pas certains éléments (la nourrice contenant ou ayant contenu de... ?).
On appelle preuve des éléments interprétables.
On affirme des éventualités
On dit que les erreurs de procédure sont sans importance
Aujourd'hui croire à la culpabilité de CR revient à s'en remettre au jugement des acteurs de la procédure Ubert, policiers, juges d'instruction, M.Viala, partie civile... dont l'arme principale est la réfutation des critiques adverses, sans apporter d'éléments nouveaux décisifs.
La profession de M.Aubert, l'état de la portière de la 304, les réserves surexploitées de M.Spinelli sur la certitude absolue, le témoignage tardif de M.Rosano, le manteau de Mme Mattei, l'homme au pull vert, la 304 conservée à Nice par le journaliste etc... renforcent la vraisemblance du scénario officiel sans à aucun moment démontrer la culpabilité de Ranucci ce qui, pur appliquer une peine capitale, est tout de même nécessaire.
On y CROIT ou on n'y CROIT PAS.
C'est la lettre sinon l'esprit de l'article 353 du code procédure pénale définissant l'intime conviction.
A l'issue de cette enquête de 30 ans, le juré webrider estime qu'il y a un doûte considérable et vote non coupable. Il n'a pas le choix, c'est l'esprit de la Loi.
|